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mercredi 11 mai 2011

Varions les plaisirs


p. 33 : lire "par paquets" et non "par parquets".
 […]
p. 97 : lire "un traître restant fidèle" et non "un théâtre restant fidèle".

Trouvé dans la liste d'errata insérée dans le recueil de Jacques Werup (?), une brèche dans l'antarctique, édité dans la « Collection Matin du Monde » du Castor astral en 1985 et traduit du suédois par Jacques Outin.
Manque l'erratum sur le nom du poète, orthographié WÉRUP sur le premier plat et WERUP sur la page de titre.

20 commentaires:

  1. Et la couverture c'est L'Origine du monde de Courbet, qui n'est cité nulle part.

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  2. Un vrai oväntad inriktning !

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  3. Je voudrais pas dire, Wrob, mais mon sexe n'est pas aussi mégalomane

    Sinon, je connaissais peu, à vrai dire pas du tout, la littérature "nordique" avant une dizaine d'années où je me suis trouvée résidente dans l'océan indien, et une bibliothèque à proximité, où, à vrai dire, ce qui m'a attiré c'était les pages roses ; vous qui savez tout concernant les éditeurs, vous devez savoir
    Avant, je connaissais que Ibsen, Faim, ça a été une découverte
    Beaucoup aimé les pages roses, le grain du papier
    J'aime aussi toucher quand je lis
    J'aime le bruissement léger des La Pléïade
    Certains des miens sont comme de vieux missels

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  4. À vrai dire, thé, je ne connais pas grand-chose à propos des éditeurs, à part ceux du passé. Ces "pages roses" ne m'évoquent rien. Faim, oui, un sacré coup de houle — comme tout Hamsun d'ailleurs.

    Un coup de traître de la part des typographes, Moons !

    Ça y ressemble en effet, Wrob (détail agrandi), mais je ne suis pas sûr. Il est précisé à l'intérieur : « Photographie de couverture : Georg Oddner ».

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  5. Alors cette soirée, sympa ? J'ai essayé de demander sur A11, mais ça marche pas...

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  6. Très joyeuse mais épuisante. Terminée vers les 07h00 : ça s'est poursuivi dans un bar afro, puis chez l'attachée de presse du canard, pas loin de République.
    Des photos ici et .
    Normal qu'ils ne répondent pas : à mon avis, tout le monde dort encore, asteure…

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  7. Eh ben quelle santé ! J'ai pris un sacré coup de vieux là (y compris au vu des photos) ! Bon pour la révolution je donnerai quelques coups de canne pour aider. J'espère qu'il y aura aussi des orgies de verveine menthe !

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  8. Note technique : les quatre précédents commentaires dataient d'hier après-midi ou soir, mais Blogueur ayant disjoncté toute la journée ils avaient basculé dans le néant. Je viens de les rétablir.

    @ Wrob : T'inquiète, y aura même des distributions gratuites et massives de Polident Corega ! Et je te rappelle que tu es plus jeune que moi, tout de même…

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  9. Les dents ça va encore, par contre je vais bientôt avoir les bras trop courts pour pouvoir lire correctement.
    Je viens de retrouver dans un des lieux improbables où je stocke mes livres (en l'occurence un bar à roulettes vernis) un autre 10/18, qui ne figure pas parmi tes inconnus, mais non plus sur les listes mises en ligne ici. C'est le numéro 847, alors pour intensifier ce début de week-end je propose un jeu : quel est le titre du 10/18 mystère dont voici le premier et dernier mot : De [...] généralisée ?

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  10. Trop facile, Wrob : Ratgeb (ie Vaneigem), De la grève sauvage à l'autogestion généralisée (1972, couverture bleue).
    L'un de ses pires bouquins, programmatique en diable et donneur de leçons…

    Mais pourquoi les bras trop courts ? Tu es tombé sur quelqu'un à bras raccourcis ?

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  11. Bravo ! Je ne savais pas que Ratgeb était Vaneigem, merci de l'info ! Je crois même que je ne l'ai pas lu celui-là, il était resté au fond du bar. Il est court, je vais quand même le lire, voir s'il est aussi désagréable.

    Hi ! Hi ! Les bras trop courts, parce que j'ai de plus en plus tendance à éloigner les textes de mes yeux pour que ce soit net. Besoin de lunettes quoi... ou d'apprendre le braille.

    Rien à voir, j'ai hérité de mon père les Mémoires de Casanova, Edito-service S.A., Genève, Editeur, distribué par le Cercle du bibliophile, mais il me manque les tomes 4, 8, 10 et 11. Tu n'aurais pas vu passer ça ?

    A11 et CQFD dans ma boîte aux lettres aujourd'hui. Miam !

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  12. Hélas non, mon cher ! Jamais vu cette édition-là, d'ailleurs.
    En tout cas, que de lectures en perspective…

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  13. Oui, surtout que je viens de retrouver le 10/18 n° 446, classé par auteur et non par collection dans ma bibliothèque. Du coup, si le Vaneigem se montre trop prêchi-prêcha, je replongerai dans cet opus si fleur bleue et délicat du divin marquis.
    Quelle mine ces 10/18 ! En arrivant de ma province à 18 ans, ayant désespérément cherché auparavant quelque chose d'un peu pimenté dans les Lagarde et Michard ou les Magnard, de lettres ou de philo, trouver dans les rayons des livre d'occas' de chez Gibert ces pépites, ça m'a vraiemnt changé du fadasse scolaire (même Rabelais, Rimbaud ou Céline, je les trouvais terne et déprimant entre les 4 murs cette institution).

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  14. Mieux vaut lire directement les numéros 1086 et 1087, dont le 446 ne présente que des extraits.

    Une vraie mine oui : la "bibliothèque de l'honnête homme" des années 60-70, en somme. Presque pas de déchet — à part la catastrophique édition de l'Éthique dans la "traduction" (adaptation, plutôt) de Constantin Brunner, tout de même.

    Si ça se trouve, on s'est croisé chez Joseph Gibert au milieu des années 80, tandis que je cherchais fiévreusement à compléter mes listes…
    À l'époque, l'étage des poches (le 3ème, je crois) était organisé comme une bibliothèque municipale, avec de hautes travées qui permettaient aisément de remplacer les scotchs noirs par des rouges, ce qui diminuait le prix de moitié…
    Le responsable était un quasi-nain monstrueux, bedonnant, postillonnant, égrillard.

    Céline "terne et déprimant", tout de même, tu y vas fort ! Moi je n'ai pas eu la chance qu'on m'en fasse lire en classe, contrairement à Rimbaud, qui m'a aussitôt conquis.

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  15. Rhôôô ! Tu les connais tous par coeur ou quoi !?

    Oui, j'avais lu que tu avais aussi hanté Gibert. Mais moi c'est à partir de l'automne 1987. La description des lieux m'évoque quelque chose. Je me souviens qu'en haut d'une étagère, inaccessible, il y avait les oeuvres complètes de Bakounine en gros et grands livres rigides. J'ai pas osé. Je ne me rappelle pas le satyre que tu décrits, mais j'ai dû y passer moins de temps que toi, et j'ai perdu pas mal de neurones depuis.

    En fait c'est le fait d'être derrière les barreaux de l'école et des programmes qui était terne et déprimant. Et les extraits (une scène de guerre du Voyage par exemple), et l'omerta sur le sulfureux des textes et des écrivains... Bref, j'étais pas réceptif dans ce cadre. Ce qui ne m'a pas empêché d'y revenir avec passion dehors.

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  16. "... que tu décris...", pardon. J'ai fourché.

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  17. Oui, oui, barreaux et programmes, je comprends très bien le côté "terne et déprimant" : ce n'est que longtemps après que j'ai réussi à reprendre Racine et Corneille, par exemple. Idem pour Maupassant ou Hugo… Molière, jamais repris le harnais… ni Balzac, dégoûté pour trop longtemps par Eugénie Grandet (malgré La peau de chagrin, apprécié peu après, et les promesses souvent renouvelées de Splendeurs et misères…
    Mais je pense que Céline m'aurait fichu un sacré coup de bambou.
    De toutes façons, à cet âge-là, tout dépend des profs sur lesquels on tombe, quelle que soit l'ambiance générale de l'institution.

    Tes Bakounine, j'imagine que c'était la magnifique édition Champ Libre, sous la direction d'Arthur Lehning, reliés sous jaquette et chers — mais pas tant que ça vu la chose.

    Non, je ne les connais pas tous par cœur, mais il se trouve que lorsque je t'ai répondu j'étais dans un appartement qui abrite la partie de ma bibliothèque recelant les poches, dont tous les Sade en 10/18. Et j'ai pu vérifier tout à l'heure que le 446/447, Les prospérités du vice, n'a connu que longtemps après son édition intégrale, aves les deux volumes 1086 et 10087, Histoire de Juliette. Crainte de la censure, sans doute, puisque à l'époque ces ouvrages étaient assortis d'une interdiction à la vente aux mineurs et d'une TVA à 33%…

    C'est précisément à la fin de l'automne 1987 que j'ai quitté Paris pour quelques mois, jusqu'à début juin 1988, après quoi je suis ensuite parti deux ans, service national oblige, de décembre 1988 à janvier 1991.
    Mais en cet automne 987, je farfouillais encore très souvent chez Joseph Gibert.

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  18. "1087", pardon, et non "10087". D'ailleurs, ils n'y sont pas encore.

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  19. Il est vrai que je n'ai pas eu de prof enthousiasmant. Celui avec qui j'ai fait l'extrait de Céline (sur le thème c'est pas beau la guerre, sans rien sur la révolution stylistique, et j'étais trop jeune pour apprécier seul), était un jeune auxiliaire déprimé visiblement en proie au ressentiment. Je me souviens que dans un cours sur les rimes riches, il nous avait dit, amer : "c'est pourquoi "amour" ne doit jamais rimer avec "toujours"". A mon avis il venait de se faire larguer.

    J'ai pas aimé l'école. En fait j'entretiens un rapport amour/haine ambivalent certainement freudien avec. A telle enseigne que je me suis empressé en 92 de passer le CAPES de doc. (pour devenir responsable de Centre de Doc. et d'Info. dans les collèges et lycées). J'étais entouré de livres, c'est moi qui faisais les commandes... et je me suis fait chier à mourir. J'ai dû changer de métier au bout de 9 ans.

    Balzac j'ai aimé la trilogie vautrinesque (dont les Splendeurs...), l'Histoire des 13, la Peau de chagrin, mais il y a des kilomètres de barbant aussi chez lui.

    Moi exempté P3.

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  20. Ben mon colon ! Mais si j'ai bien compris, ce CDI, c'était un CDI ?
    J'aime bien ta brève et vive description de ce malheureux auxiliaire soudain largué par sa propre auxiliaire.
    Mais je n'ai jamais eu connaissance de Gauloises P3...

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