Ça fait quelque temps que je songe au film de Jim Sharman, The Rocky Horror Picture Show.
Hem, euh… quarante-cinq ans, en fait, au bas mot.
C'est mon amoureuse d'alors qui m'avait aiguillé sur cet OVNI — en même temps que vers Boris Vian — mais j'avais trois ans de moins qu'elle et jamais on ne s'est embrassés, la belle Laure et moi.
À cette époque, le film passait déjà au Studio Galande, mais sans alors tout le cérémonial bobo qui afflige aujourd'hui chaque projection.
(Ce n'est qu'une dizaine d'années plus tard que j'ai appris qu'en vrai c'est Richard Jean-Élie qui avait eu le nez de récupérer en 1975 ce nanar — flop complet lors de sa sortie en première exclusivité à Paris — pour le Studio des Acacias qu'il programmait alors, et qui l'érigea au statut de film-culte. Mais j'ai déjà raconté tout ça durant des déballages obscènes.)
Outre l'intelligence de Jim Sharman qui bifurque l'intrigue du plus ridicule comique à un tragique assez pathétique (certes outrageusement grand-guignolesque), outre les époustouflantes abracadabrances de Tim Curry (mais pas que lui, et puis ce paragraphe s'enfle en ridicule utricule), c'est la B.O. de Richard O'Brien qui m'a instantanément saisi, au point de filer le lendemain choper le vinyle et l'écouter en boucle (pardois, hourrah ! avec ma Laure d'alors).
Voici quelque temps, j'avais adaptationné la splendide chanson du générique, et puis — allez savoir pourquoi ! — ça m'a récemment retraversé la tronche alors je me suis attelé à la traduction de l'intégralité du bouzin.
Là, j'ai réussi à débourzalinguer le deuxième morceau de l'alboume, avec la complicité de mon pote Henri — ce génie musical hélas si discret !
J'ai commencé par lui proposer une première version, après qu'il m'eut extrait l'instrumental pour que je puisse karaokéter le machin…
… après quoi il m'a filé quelques tuyaux pour enregistrer sur deux pistes séparées les voix de « Brad » et « Janet »…
… et pis il a recalibré un tantinet l'ensemble, et ça donne donc ceci :
durant projection, d'aucuns disaient
RépondreSupprimer"ta bite, jean; y voient rien!"
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tristoc
Ça me rappelle le début de la chanson "L'âne pour avoir du son" écrite par l'ami Guetch pour l'album Les dix commandements :
Supprimer"Elloa, fièr' fill' d'Abidjan,
A dérobé les habits d'Jean
Les a cachés sous le divan
Et s'est couchée auprès d'Ivan…"
Ainsi que la définition de Michel Laclos pour IVOIRIEN : "Noir qui devrait être blanc"…
On se souvient aussi avec bonheur d'une séance rue Galande il y a trente ans.
RépondreSupprimerLe cérémonial déguisé était déjà sur scène et on y avait récolté eau et confettis dans un identique ébahissement.
Depuis, la Transylvanie et ses doux habitants demeurent éminemment fréquentables.
C'était déjà le cas quinze ans auparavant, cher Promeneur, quoique de façon sans doute plus balbutiante.
RépondreSupprimerEt vous parlez de la Transylvanie transexuelle d'outre-espace, naturellemnt.
Naturellement.
SupprimerQuel rôle Richard Jean-Élie a-t-il joué dans l'ascension du film The Rocky Horror Picture Show au statut de film-culte après son flop initial lors de sa première à Paris en 1975 ? Telkom University
RépondreSupprimerVotre intéressante question, Tel U, en suscite une autre dans mon esprit pervers, à propos d'ascension : que ressentiriez-vous à celle de ma b… dans votre fondement ?
SupprimerCordialement,
GWFW