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jeudi 18 mars 2010
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Rien de nouveau.
RépondreSupprimerencore un clin d'oeil à JSG still alive
RépondreSupprimerune vraie concierge gauchiste, ce Dgeorge
JSA, pardon !
RépondreSupprimerallez , à la mine, professor Charbon
La jeunesse du monde : gauche, ouest = young man.
RépondreSupprimer@ thé : sous le soleil, non, rien — sinon votre réapparition. Et le vent reprend ses tours.
RépondreSupprimer@ Filegoude : The frontier… Mais quand même, Indien vaut mieux que deux. Bon, je vois que Greeley, à sa décharge, fut l'éditeur de Thoreau.
exactement
RépondreSupprimerSinon, Et le vent reprend ses tours, c'est pour une partie d'échecs avec Каспаров ? Dans ce cas, je déclare forfait.
RépondreSupprimerMoi aussi, je ne suis pas fou.
RépondreSupprimerEt je suis sûr que vous avez reconnu le Qohélet.
oui, mais vous savez bien que je ne suis pas vaniteuse
RépondreSupprimerQuelquefois, le vent se lève
Aujourd'hui, toutefois, c'est calme plat sur la mer
2couté Mr Météo to-night
RépondreSupprimerIl me semble avoir entendu
"La vague en poudre ose jaillir des rocs!
Envolez-vous, pages tout éblouies!
Rompez, vagues! Rompez d'eaux réjouie
..."
Réapparition bien envahissante, vous en conviendrez, G
Sinon, avant L'Ecclésiaste, j'ai réellement pensé à une partie d'échecs
Mais c'est peut-être finalement la même chose. Ce n'est qu'après, et je me suis dit : G joue pas ; en fait, j'en sais rien, le le suppose
Uniquement retenu tour et aucune polysémie dans mon approche
Vous connaissez bien les autres passages du Livre aussi bien que celui-ci ?
Non. Mais ce début du Qohélet est tout de même l'un des textes les plus connus de la littérature mondiale… Selon Matheron, Salomon est l'un des rares spinozistes par anticipation que reconnaisse Spinoza lui-même.
RépondreSupprimerCela fait longtemps que j'ai perdu la main, sinon, mais je ne refuse jamais une partie.
En même temps, ça fait que 13 pages dans la Bible de Jérusalem, pas de quoi fouetter un chat.
RépondreSupprimerSavais pas que L'Ecclésiaste était un best-seller
Par anticipation, je pense qu'on est pas grand chose
D'autant plus que je partage pas votre amour inconsidéré de Spinoza
Une partie quand vous voulez,G
C'est l'un de mes peches mignons le jeu
Amen
Ergotez pas, je viens de les compter
RépondreSupprimerEn bonne kto, lis page tous les jours
Je récuse l'expression "amour inconsidéré" que vous employez : appréciation bien considérée, à la rigueur.
RépondreSupprimerQuant à l'Ecclésiaste, ce n'est pas une histoire de best-seller : la Bible est le livre le plus connu au monde, et hormis le Pentateuque, ses parties les plus fréquemment citées (en dehors des lieux de culte) sont Le cantique des cantiques et le Qohélet. Enfin, pour ce que j'en sais.
Et depuis quand mesure-t-on l'intérêt des œuvres à leur épaisseur ?
entracte
RépondreSupprimerbira, on n'a même pas besoin du mouchard pour vous reconnaître.
RépondreSupprimerSulamite
RépondreSupprimerty thé
RépondreSupprimerla phopho, la photo de feu
un putsch par jour...
G,
RépondreSupprimeril faut que je sache d'où vient cette photo magnifique !
C'était bien la peine...
le saviez-vous ?
RépondreSupprimerl'autre parisien exaspéré, là, il ne nous considère pas tout à fait comme des humains...
Pas bien compris, G
RépondreSupprimerVous demandiez, pas ici, mais bon
"il faut que je sache d'où vient cette photo magnifique ! "
Je vous envoie et rien, vous restez de marbre
Et m'étonne, en plus, que vous connaissiez pas
Comment cela a bien pu vous échapper ? Vous avez toujours un oeil qui traîne.
Désolé, thé, j'étais absent. Mille mercis : non, je ne connaissais pas Lori Nix. Et ce qui traîne, chez moi, c'est plutôt la comprenette que l'œil…
RépondreSupprimerMerci encore pour cette attention envers moi, qui ne suis certes pas Salomon. Mais comment donc êtes-vous tombée là-dessus ?
bon, écoutez, George
RépondreSupprimerça peut se négocier
mais d'abord êtes-vous certain que vous ne serez pas tenté à nouveau, après avoir eu la réponse, de retourner sur Feu avec les danseuses du crazy horse ?
Depuis quand mesure-t-on l'intérêt des oeuvres à leur épaisseur ? Mais depuis toujours cher George - non ?
RépondreSupprimerRavi de vous retrouver sain et sauf, cher ami ! On a eu une sacrée suée d'inquiétude, que le Tenancier, heureusement, a dissipée à mots couverts.
RépondreSupprimerEt l'unique cordeau des trompettes marines.
Cher George, avez-vous remarqué que ce monostiche évoquant un monocorde est par là même le tout premier calligramme publié par Apollinaire?
RépondreSupprimerFinement observé, en effet, cher Anonyme.
RépondreSupprimerJe me souviens maintenant qu'un professeur de lettres me l'avait fait remarquer voici un quart de siècle, et les sables du temps avaient depuis enfoui cette sagace réflexion. Un monocorde pas monocorde.
" Pardonnez-moi mon ignorance
RépondreSupprimerPardonnez-moi de ne plus connaître l’ancien jeu des vers
Je ne sais plus rien et j’aime uniquement
Les fleurs à mes yeux redeviennent des flammes
Je médite divinement
Et je souris des êtres que je n’ai pas créés
Mais si le temps venait où l’ombre enfin solide
Se multipliait en réalisant la diversité formelle de mon amour
J’admirerais mon ouvrage "
À vue de nez, je dirais que que le précédent commentaire vient de thé.
RépondreSupprimerSauf que vous avez pas de nez mais un mouchard. Et, que, évidemment, sinon, sans mouchard, vous savez que j'aime G. A.
RépondreSupprimerNous ne reviendrons pas sur Le Pont Mirabeau.
Quelle que soit l'heure.
Le vers, ou tout au moins l'un des plus courts, qui dit tout ce que la poésie peut être.
thé
Sinon, ne comptez pas trop, ou autre chose. Avec blogger, des ennuis si on met trop de choses
RépondreSupprimerAu moins, vous, n'avez pas fait crise de paranoïa.
Pourquoi rester sur blogger ?
thé
thé, vous me tenez en bien piètre estime ! Allez voir vous-même sur le mouchard : j'ignore pourquoi, mais vous n'y apparaissez pas hier aux alentours de l'heure où vous avez posté.
RépondreSupprimerQuant à ces histoires de pannes de Blogueur, je n'y ai pas assisté : j'étais absent du Net ce ouiquende. Les jours s'en vont, je demeure.
Non, G
RépondreSupprimerJe vous estime et vous aime, au risque de vous déplaire.
Elle coule, elle coule, mais est-ce toujours la même ?
J'aime la poésie par-dessus tout.
Et la peinture. Et la mécanique quantique.
Bon, pas évident d'entendre un cor d'eau.
Mon commentaire, qui n'en était pas un, puisque je citais seulement Apollinaire, voulait vous faire revenir non sur le 1° calligramme mais sur le sens de la poésie.
Mais je vais vous avoir à dos tous les deux, et vous et l'anonyme historique.
thé
Ce qui me déplaît surtout, chère amie, ce sont vos déclarations intempestives et déplacées. Dans ce monde virtuel, on peut en effet estimer ou apprécier, mais "aimer" me semble déplacé — sauf au sens "tenir en amitié", qui n'est pas le plus courant.
RépondreSupprimerPour le reste, je ne comprends pas bien Mon commentaire […] voulait vous faire revenir […] sur le sens de la poésie : la poésie en général, ou bien Chantre ?
Je suis du Midi, on fait de grands gestes, on parle fort, on sent l'ail et on exagère tout propos, cher ami.
RépondreSupprimerQue ce soit
Chantre
ou
la poésie
c'est pareil
thé
et Char
RépondreSupprimeret Reverdy
thé
Et, j'aime bien ce "et" qui débute, commence ; alors que rien ne l'attend.
RépondreSupprimerEt, donc, dire à quelqu'un que je l'aime n'a rien d'une déclaration d'amour, même platonique.
Nous sommes dans l'emphase. Peut-être le pastis ? Mais vous connaissez certains du Midi. Ou tout au moins qui s'y sont installés. A Limoux , par exemple, où le Carnaval n'a rien d'exotique.
thé
panta rhei
RépondreSupprimerMais
RépondreSupprimeron n'a pas les yeux de la même couleur
thé
Moi, si.
RépondreSupprimerMerci pour cette belle chanson héraclitéenne, Anonyme.
Moi aussi j'aime ce Et initial, thé. Mais de Limoux, je ne connais que Milou, le dadais pourvoyeur de chats.
Vous n'êtes donc pas vairon.
RépondreSupprimerLimoux, si vous ne y êtes jamais allé, le carnaval est extraordinaire. Comme tout carnaval, sans doute, s'il n'est pas dénaturé.
Connais pas Milou. A peine Tintin. Votre dernière phrase n'a pas un bon rythme (4/7/8).
Et
Comme si on continuait sans continuer vraiment.
¶ Le vers, ou tout au moins l'un des plus courts, qui dit tout ce que la poésie peut être. (thé)
RépondreSupprimer¶ Pourquoi diantre Apollinaire a-t-il voulu évoquer l'unique cordeau des trompettes marines? Ce monocorde n'a été que marginalement un instrument d'interprétation, même si un certain Jean-Baptiste Prin a composé dans la seconde moitié du XVIIe siècle des concertos pour trompette marine (ce qui relativise la stupidité apparente du jugement de Monsieur Jourdain: "La trompette marine est un instrument qui me plaît, et qui est harmonieux", Le Bourgeois gentilhomme, II, 1).
¶ Ce fut plutôt un instrument d'étude, qui servait à enseigner les principes de l'harmonie. En réduisant la longueur vibrante de son unique corde selon certaines proportions, on engendre tous les intervalles de la gamme: 1/2 (la moitié de la longueur du "cordeau") produit la même note que la longueur totale, mais à l'octave supérieure; 2/3, quinte; 3/4, quarte; 4/5, tierce majeure; 5/6, tierce mineure, etc. Voir par exemple le Compendium Musicae que Descartes a composé dans sa jeunesse.
¶ Le monocorde est donc un instrument qui montre expérimentalement que le multiple procède de l'un: un son fondamental contient toutes ses harmoniques. À ce titre, la tromba marina a servi d'emblème, à la fin de la Renaissance, aux spéculations sur l'homologie du microcosme et du macrocosme: cf. cette illustration célèbre tirée du grand traité de Robert Fludd, Utriusque cosmi Historia (1617-1624), qui identifie les intervalles produits sur "l'unique cordeau" avec les proportions harmoniques structurant l'Univers (la "musique des sphères" des Anciens).
¶ Passionné d'ouvrages curieux, ésotériques, j'imagine volontiers qu'Apollinaire a dû compulser un jour à la BN le grand livre de Fludd, et rêver sur ses gravures. Et que celle-ci lui a inspiré Chantre -- dont thé, par conséquent, a bien dégagé le sens profond: pour la citer encore, Que ce soit / Chantre / ou / la poésie / c'est pareil. Un vers, même isolé, porte en puissance toute la poésie. QED.
Je m'incline humblement devant tant de science et de réflexion, et votre hypothèse (que Borgès eût fortement appréciée, à n'en pas douter) est encore renforcée par le titre du poème, qui le présente comme une définition de l'activité du poète, chanteur/célébrateur de la langue.
RépondreSupprimerJ'ignorais jusqu'à présent l'existence de la tromba marina : je croyais qu'Apollinaire évoquait des trompettes sonnant sur des vaisseaux (croyance appuyée par la division du mot cordeau, tel que thé l'a orthographié ci-dessus).
Je ne connaissais pas cette illustration du traité de Fludd, pas plus que ce traité lui-même (le seul herméneute dont j'ai quelques écrits est Athanasius Kircher).
Et je n'avais même pas remarqué que la phrase de thé était un alexandrin (dont je perçois plutôt le rythme en 4/5/3).
Honte sur moi ! Je file m'enfouir sous terre.
∎
RépondreSupprimerPoint d'interrogation, ici, chère amie — sauf par dérogation.
RépondreSupprimerPas vraiment un point, G.
RépondreSupprimerC'est le
QED
actuel
Ah, j'ignorais.
RépondreSupprimerQuant au point G, je n'y crois pas trop, vous savez.
G H I J K L M N O P Q
RépondreSupprimerlà , qui sait ?
Anonyme
RépondreSupprimerVous avez beaucoup de science
Je pensais qu'une telle nous éloignait du perceptible
Ce n'est pas le cas
Vous ai méjugé
Je le regrette
En raison surtout du
Pont Mirabeau
C'est vieux, mais, me souviens
Suis têtue, un défaut ou qualité, allez savoir
Oui, c'est tout à fait cela. Rien ne pourrait être dit dit qui dise plus que ce vers