Avertissement légal

Tous les textes apparaissant sur ce site sont automatiquement générés par notre nouveau logiciel Hétéronomix™ qui vous libère enfin de la pesante nécessité de réfléchir.
Ne perdez plus votre précieux temps de consommateurice à répondre à vos correspondants, les plus exigeants fussent-ils quant à la teneur conceptuelle ou la qualité des propos échangés : Hétéronomix™ se charge de tout ! Syntaxe et orthographe garanties parfaites et évolutives au fil des décrets.
Approuvé par la norme AFNOR ISO 9001.

mardi 2 juin 2009

De l'utilité des montres et de la musique contre la théorie de l'harmonie universelle et la téléologie

Quand quelqu’un a fait avec exactitude une montre, pour qu’elle sonne et indique les heures, si cet ouvrage s’accorde bien avec le dessein de l’Artisan, on dit alors qu’il est bon et s’il n’y est point conforme, on dit alors qu’il est mauvais ; sans avoir égard à ce que, même dans ce cas, il pourrait aussi être bon, si le dessein de l’artisan avait été de faire la montre ainsi détraquée et ne sonnant pas à l’heure.
Spinoza, Court Traité, Chapitre VI (tr. Ch. Appuhn)

En ce qui concerne le bien et le mal, ils ne désignent […] rien de positif dans les choses, j'entends considérées en soi, et ils ne sont rien d'autre que des manières de penser, ou notions, que nous formons de ce que nous comparons les choses entre elles. Car une seule et même chose peut être en même temps bonne et mauvaise, et également indifférente. Par ex., la Musique est bonne pour le Mélancolique, mauvaise pour l’Affligé ; et, pour le Sourd, ni bonne ni mauvaise.

Spinoza, Éthique, préface à la Quatrième Partie, tr. B. Pautrat
(Seuil, coll. « Points-essais » n°380, pp. 339 et 341)

5 commentaires:

  1. Pautrat = Amour éternel

    (ceci est un commentaire à haute valeur ajoutée qui augmente ma puissance d'agir...)

    RépondreSupprimer
  2. Désolé, ubi, mais l'amour éternel n'est envisageable qu'envers la totalité de la nature naturante.
    En outre, je t'assure que dans la nouvelle édition des œuvres de Spinoza aux PUF, les traductions sont impeccables

    RépondreSupprimer
  3. Vous oubliez la métaphore, George. Et, plus précisément, l'hyperbole

    RépondreSupprimer
  4. Quelle hyperbole ? Cette figure de style n'est d'ailleurs pas une métaphore.
    « L'hyperbole est marquée par des affixes augmentatifs (Dict. de ling.) : préfixes (hyper-, extra-, maxi-) ou un suffixe (-issime), par des périphrases de comparaison ("une sorte d'effroi rance et misérable auprès duquel la peur épaisse d'un meurtrier n'était que bagatelle" GOMBROWICZ, Ferdydurke, p. 190… »
    Bernard Dupriez, Gradus — Les procédés littéraires (Dictionnaire), UGE, 10/18, 1980, p. 238.

    RépondreSupprimer
  5. Rhétoriquement, vous avez raison, bien sûr.
    Quoique l'hyperbole ne soit marquée dans rien de tout cela, quelquefois ; affixe ou suffixe, ou périphrase
    Et, non, c'est pas une métaphore. Je parlais par abus de langage de metataxe quelconque
    Là, Gombrowicz, c'est pas une
    ni métaphore, ni hyperbole
    c'est une image

    RépondreSupprimer