Avertissement légal

Tous les textes apparaissant sur ce site sont automatiquement générés par notre nouveau logiciel Hétéronomix™ qui vous libère enfin de la pesante nécessité de réfléchir.
Ne perdez plus votre précieux temps de consommateurice à répondre à vos correspondants, les plus exigeants fussent-ils quant à la teneur conceptuelle ou la qualité des propos échangés : Hétéronomix™ se charge de tout ! Syntaxe et orthographe garanties parfaites et évolutives au fil des décrets.
Approuvé par la norme AFNOR ISO 9001.

samedi 29 octobre 2016

Tout va pour le mieux, dans le pire des mondes possibles !



À bien y réfléchir, Costa-Gavras n'a pas produit que des merdes démagogiques, en définitive, surtout une fois Montand disparu.


Papillon distribué lors des obsèques du Papet

À preuve, cette très belle adaptation d'un des chefs-d'œuvre de Westlake, Le couperet, que nos amis américains de la Westlake Review désespèrent de voir un jour en version correctement sous-titrée.

Une histoire qui redonne tout son sens à « la main invisible » théorisée par le premier penseur du capitalisme, Adam Smith, mais dont celui-ci n'aurait sans doute pas goûté tout le sel — ou plutôt le sang…

Quelques brèves séquences du film, qui est très ingénieusement reconstruit en repartant d'un flash-back après le troisième meurtre :

« Turbo-capitalisme »

« Préventivement… »

« Humiliant »

« Ça m'soulage ! »

Mais outre la grande intelligence de l'adaptation, jusqu'aux noms même des personnages — Burke Devore devenant ici Bruno Davert, par exemple — et sans parler du jeu des acteurs, tous impeccables, Costa-Gavras a eu la brillante idée de parsemer tout le film d'anonymes panneaux publicitaires qui instillent de façon très judicieuse, presque subliminale, l'absurdité que critique en sous-main tout le roman : cette monstruosité inhumaine que l'on appelle société de consommation.

Enfin, je dis « anonymes », mais c'est un raccourci, de même que ces images (j'en ai compté une bonne vingtaine, mais parfois elles sont très fugitives, j'ai pu en rater) sont un raccourci de l'essence de la publicité : un appel à la libido ou/et à la violence, sur fond de luxe obscène.

Les voici, ces images de "fausses" pubs, dans l'ordre chronologique du film, de la deuxième minute jusqu'à une demi-heure avant la fin (après quoi il n'était plus besoin d'en rajouter) :




(On notera le rebaptême potache de France Télécom en France Télécon)




















2 commentaires:

  1. Sympa le diaporama, comment as-tu fait ? Il date de quand ce film ?

    RépondreSupprimer
  2. 2005. Brillante construction, très différente de celle du roman puisque le film commence par un long flash-back alors que le bouquin suit une narration linéaire.

    Pour le photos, ce fut fastidieux mais simple : arrêt sur image et capture d'écran.

    RépondreSupprimer