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jeudi 9 décembre 2010

La clé de trente portes

Quelques heures en compagnie de Witold Gombrowicz, pour la forme (et pour l'immaturité)



Pour commencer, voici une émission sur laquelle je dispose de fort peu d'informations, vu que tout ce qui nous est dit en préambule, c'est que sa première diffusion remonte à 1979 (sans doute pour célébrer le dixième anniversaire de la disparition de l'écrivain, survenue le 24 juillet 1969). J'ignore dans quel cadre elle s'inscrivait, et je ne connais même pas sa durée exacte puisqu'elle semble se poursuivre après les deux heures que j'avais enregistrées lors de la rediffusion nocturne du dimanche 15 février 1987.



Une autre émission à propos de laquelle je ne sais rien d'autre que ceci : j'avais enregistré sa rediffusion dans la nuit du 20 au 21 août 1990, de 04h15 à 05h45.
Il s'agit d'un Nuits magnétiques de mai 1984, consacré à l'écrivain à l'occasion de l'imminente production de Mariage sur la scène de Chaillot — foudroyante mise scène parfaite par la musique de Daniel Martin, la grâce même, inoubliable.



En juin 1967, Gilbert-Maurice Duprez rend visite, à Vence, à Gombrowicz, qui vient de recevoir le prix Formentor. Leur entretien n'a pas été diffusé sur le coup, mais seulement le 14 janvier 1970, après la mort de l'écrivain, et entrelardé de lectures de passages de l'œuvre — alors très confidentielle.



Un Mardis du théâtre du 7 novembre 1989,  « Gombrowicz, vingt ans après », produit par Lucien Attoun.
Il y a un souffle important parce que j'avais enregistré l'émission sur un radio-cassette de fortune, désolé. Enfin, au moins cette fois l'émission est complète :



L'adaptation radiophonique de Ferdydurke par Pierre Marcelle, diffusée du 10 au 21 janvier 2005 (il manque juste un tout petit bout à la fin du huitième épisode) :



Le cinéaste Jerzy Skolimowski a réalisé en 1991 une très correcte adaptation cinématographique de ce même récit — exercice pourtant acrobatique et périlleux au possible —, avec entre autres Judrette Godiche. Mais, catastrophe ! les producteurs anglais jugeant (avec raison, quoique à leur insu) fort peu compréhensible le titre original, Ferdydurke, en imposèrent un équivalent phonétique (en angliche) pourtant guère plus évocateur : Thirty Door Key !
Si le distributeur français n'avait pas eu l'intelligence minimale de rétablir le titre d'origine, ça aurait donné par chez nous un truc du genre La clé de trente portes (ou peut-être Faire dix dures queues, destiné au circuit X) qui n'aurait sans doute pas attiré même le plus forcené des amateurs de Witold…
Voici la scène du duel des gueules, entre Fizz et Mientus :


Terminons par cette lecture (à la Comédie Française, s'il vous plaît !) d'extraits du Journal par Andrzej Seweryn, diffusée sur France Culture le 16 mars 1997 :



Pour cette dernière émission dont j'ignorais tout jusqu'à voici peu, et pour la récupération du feuilleton Ferdydurke (en attendant de retrouver Cosmos, La pornographie et quelques adaptations de nouvelles de Bakakaï), j'exprime toute ma gratitude à la liste ANPR, évidemment : merci, Stéphane-René et Stéphane !

2 commentaires:

  1. Ce soir, on le dit en aglais .
    N'ai écouté que le premier ; j'en ai pour la semaine...
    Beaucoup aimé la comparaison avec Dante.

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