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vendredi 10 décembre 2010

Y'a pas que Gombrowicz dans la vie :
y'a aussi Spinoza !


C'est grâce à l'indispensable et raffiné site Ultima, pétri de citations choisies avec discernement par le tenancier du blogue Les avant-dernières choses, que j'ai découvert (sur cette page) l'existence du dernier livre de Frédéric Lordon, Capitalisme, désir et servitude - Marx et Spinoza, qui s'efforce de contribuer à édifier une économie politique spinoziste.
Frédéric Lordon était l'invité de Sylvain Bourmeau pour l'émission La suite dans les idées du 2 octobre dernier :



Il a également donné sur le même thème, le 13 novembre, une très intéressante conférence-discussion que l'on peut écouter sur cette page. On y entend par exemple ceci : Le néo-libéralisme, comme régime particulier, a pour vocation de coloniser intégralement l'intériorité des travailleurs, c'est-à-dire de refaçonner intégralement leurs désirs et leurs affects.

Et ce matin sur France Culture, dans Les nouveaux chemins de la connaissance, Denis Moreau et Philippe Danino dissertaient sur le point central de désaccord entre Descartes et Spinoza : la question de l'union ou de l'identité du mental et du corporel — bref, le dualisme ou son refus :

5 commentaires:

  1. Monsieur Lordon découvre enfin ce qu'est la nature humaine. Cela ne justifiait peut-être pas de déterrer Spinoza !

    j'en conclue que le CNRS à 80 ans de retard sur Maslow et sa bande de théoriciens pratiques en matière de sociologie des organisations.

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  2. Votre érudition dépasse de loin la mienne, intermittente IEG : je ne connais pas ce Maslow ni sa bande. Mais une chose est sûre : il est toujours bon de déterrer Spinoza, même si c'est l'œuvre d'individus atterrants.

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  3. Maslow, très connu pour sa pyramide, cher George. Celle-ci hiérarchise les besoins et par du principe qu'aucun besoin supérieur ne peut être satisfait si le besoin inférieur reste insatisfait.
    On démarre par les besoins physiologiques et on aboutit à l'accomplissement de soi.
    Ceci en résumé vite écrit.

    ArD

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  4. Nous autres, hommes de Piltdown, n'avons pas la pyramide mais on sait bien y faire avec les filles, allez, et on n'a pas fini. Pour les besoins supérieurs, nous verrons quand nous aurons une moelle épinière.

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