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lundi 20 mai 2013

Un fil ténu d'il y a plus d'un demi-siècle…



Les environs de Fresnes (1952-1953) :



et le reste des enregistrements d'une époque où Debord allait de vingt à trente ans, de l'I.L. à l'I.S., bien avant l'ISBN (maintenant que l'I.S., quasi résumée au seul Debord, est à la B.N.), sauvegardés et restaurés grâce à l'inlassable énergie de Gérard Berréby — qui après avoir retrouvé un enregistrement puis s'être évertué à récupérer les quatre autres (trois dormaient dans une malle d'archives, dont un sur fil d'acier) fut à l'initiative du projet, avant de s'en faire brutalement spolier par la veuve abusive :

39 commentaires:

  1. Désolé mais vous racontez n'importe quoi lorsqu'il s'agit des "Enregistrements magnétiques" de Debord. Renseignez-vous directement auprès de Gérard Berréby avant de propager des rumeurs fantaisistes. Il n'est pour rien dans la conservation des "Environs de Fresnes" sinon vous verriez sur le site des éditions Allia la photo de cette bobine dans la section "N'écrivez jamais - archives" comme pour "Message situationniste". Elle ne s'y trouve pas ? concluez vous-même…
    D'autre part, cet enregistrement n'est pas sur un "fil de nylon" (vous allez trop souvent à la pêche aux informations !), mais bien sur un fil d'acier.

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  2. Vous êtes un petit rigolo lorsque vous écrivez que « maintenant l’I.S. résumée à Debord est à la BnF». Avez-vous lu le catalogue ? vu l’exposition ? On y retrouve les compagnons d’armes de Debord : vous ne les y avez pas vus ?
    Quant à s’offusquer de la place prépondérante de Debord dans l’histoire de l’I.L. et de l’I.S., c’est digne des néo pro-situs qui ne veulent pas voir que Debord était là du premier au dernier jour et qu’il est le seul dans ce cas. Il est donc naturel qu’il serve de fil conducteur à toute histoire de ces deux mouvements.
    Prendrait-on au sérieux une histoire du surréalisme sans André Breton ? Evidemment non.

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  3. Vous êtes un petit rigolo et désolé mais vous racontez n'importe quoi, de manière générale.
    C'est d'ailleurs ce que nous apprécions chez vous.
    Quant à la gravité, vous savez autant que nous qu'elle est le bonheur des seuls imbéciles.
    Un amical salut, George.

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  4. Certains apprécient les jeux de mots laids et les jacasseries du pipelet écervelé, juché sur sa pile de bouquins invendables ; d’autres lui préfèrent le silence, estimant qu’il faut savoir se taire plutôt que de débiter des âneries à propos d’une affaire dont manifestement on ignore tout, du genre : « Machin m’a dit que Truc savait que Chose avait dit que Machin-Chose savait par Bidule que Truc-Chouette… »
    Question de tempérament sans doute mais pas seulement…

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  5. Certains n'apprécient que les bouquins vendables, et tentent d'ailleurs en toute logique d'en écrire eux-mêmes, à l'occasion.
    Pour certains autres, le caractère invendable de tel objet serait plutôt susceptible de lui conférer quelque immortel attrait.

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  6. Certes mais quel drame pour qui fait commerce de livres !
    Ne lui reste alors que ses jacasseries…

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  7. Certains estiment que jacasser peut souvent se révéler une occupation fort agréable, sinon franchement instructive. Précisons qu'on peut jacasser sobre ou ivre, ou drogué, immobile ou dérivant d'un point quelconque de l'univers à un autre. Rappelons également qu'on aura donné, à cette pratique extrêmement archaïque de la jacasserie, différents noms au cours des âges. Certains esprits des plus curieux furent même d'avis de voir dans ce phénomène - accompagné d'autres, tels que, par exemple, les expressions d'amitié indéfectible, la courtoisie élémentaire ou le sens de l'humour - une des raisons dernières d'apprécier encore l'existence. Il serait ainsi à désirer que les grands esprits contemporains - certes amoureux ordinaires du silence - essayent, eux aussi, de jacasser de temps à autre (à la sortie d'une exposition médiatique à la BNF, pourquoi pas ?). Cela les reposerait certainement, pensons-nous, de leur clairvoyance habituelle, sans parler de leur immense rigueur quant aux points de doctrine lettriste, ou à toute autre controverse historique de la plus suprême importance. La jacasserie ponctuelle - et décomplexée - leur ouvrirait soudain, sans nul doute, une véritable myriade de perspectives réjouissantes.

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  8. Mince ! Je m'absente deux jours et voilà que ce paisible blogue se transforme en champ de bataille, alors que ma seule intention était de communiser ces enregistrements !

    Vous avez raison, "Cannes 52" : il s'agit d'acier et non de nylon — ce qui serait absurde, techniquement impossible.
    J'ignore ce qui a motivé ce lapsus calami : peut-être l'influence néfaste d'Elsa Triolet… Je corrige, merci.

    Pour le reste, je maintiens mes propos, qui proviennent de de Berréby lui-même.
    Il était en possession d'un seul enregistrement, récupéré lors de sa longue quête d'archives situs et lettristes. Noël Arnaud lui a permis d'en récupérer un deuxième, conservé sur disque dans un musée.
    Les trois autres enregistrements, dont Les environs de Fresnes, dormaient dans les archives conservées par Alice, qui les a exhumés à la demande de Berréby — qui s'était mis à concevoir une éventuelle édition de l'ensemble. Il n'est donc effectivement pour rien dans la conservation de cet enregistrement-là mais c'est lui qui s'est évertué à dénicher un fondu possédant encore un magnétophone à fil d'acier capable de lire le document pour le transférer, puis de le faire restaurer.
    L'édition devait évidemment paraître chez Allia, mais au final Alice en a décidé autrement en parachutant Jean-Louis Rançon dans l'histoire. Elle en avait la possibilité puisque c'est elle qui détient le "droit moral" de toute l'œuvre de Debord, même s'il pouvait y avoir litige au sujet de la propriété des supports.
    Toutes ces vétilles ne m'importent guère, à vrai dire, mais je ne crois pas avoir propagé des rumeurs fantaisistes.
    Et à vrai dire, je m'en fous pas mal : l'essentiel est que ces documents aient ressurgi, 50 ou 60 ans après leur enregistrement sur de si fragiles supports.
    Ah, tiens ! cette fragilité me fait comprendre pourquoi j'ai parlé de "fil de nylon" au lieu de "fil d'acier" : c'est bien plutôt sans doute par contamination mentale de la métagraphie Fragiles tissus de Debord, même si le nylon ne présente rien de fragile, bien au contraire — et surtout à l'époque…

    Gilles, je ne m'offusque nullement "de la place prépondérante de Debord dans l’histoire de l’I.L. et de l’I.S", seulement de la tentative actuelle de résumer ces mouvements au seul Debord. Bien sûr que sans lui rien ne se serait sans doute construit, tout comme le surréalisme aurait été inimaginable sans Breton.
    Mais Breton vieillissant, lui, n'a pas cherché à minimiser le rôle des autres qui l'entouraient : Aragon, Éluard, Tzara, Desnos, Péret, tant d'autres — même Dali, pourtant voué depuis longtemps aux gémonies avides à dollars.
    Concernant Debord, il me semble au contraire que l'on tend aujourd'hui à présenter comme de simples lieutenants ses compagnons d'armes les plus affûtés.

    Désolé pour mon jeu de mots laids sur "I.S.", "B.N" et ISBN.

    Quant à vous, cher Moine, je baise humblement le bas de votre bure.

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  9. Vous voyez que quand vous voulez, vous pouvez être plus précis, et donc plus juste.
    A l'avenir ne vous contentez pas comme dans ce billet d'à-peu-près ou d'expressions toutes faites comme "inlassable énergie" ou "veuve abusive".
    Quant à Debord et ses compagnons, dois-je vous rappeler que dans son dernier film, diffusé en 1995, il rend hommage nommément à Ivan Chtcheglov, Asger Jorn, Gil J Wolman, Ghislain de Marbaix et Alice Becker-Ho ?
    Vous voyez donc que Gilles a raison de le comparer à Breton et vous tort de l'y opposer aussi injustement.
    Je crois qu'en fin de compte vous êtes vous aussi, comme d'autres qui voudraient croire que Debord était "plus égal que les autres", victime et agent occasionnel de sa "mauvaise réputation".
    Enfin, il ne fait aucun doute que cette édition des «Enregistrements magnétiques» de Debord est bien celle de Jean-Louis Rançon lui-même et non de Gérard Berréby – cela pour vous faire remarquer que vous exagérez de parler en ce cas de "spoliation".

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  10. Merci de vos conseils, Professeur : je veillerai dorénavant à ne pas user d'expressions "toutes faites".

    Que je sache, l'aventure de l'I.L. et de l'I.S. ne se limite pas aux compagnons évoqués dans le film de Brigitte Cornand !
    Mais surtout, je parle de la tentative actuelle de réduire ces mouvements au seul Debord — dont encore une fois je ne minimise en rien l'œuvre : pourquoi croyez-vous que j'en fasse ici l'éloge ?

    Je n'oppose pas Debord à Breton, cela n'aurait d'ailleurs aucun sens puisqu'au contraire certains parallèles sautent aux yeux, notamment leur importance respective capitale dans les mouvements artistico-révolutionnaires les plus passionnants du XXe siècle.
    Je constate seulement que l'histoire officielle des situs, vingt ans après la mort de Debord, tend à marginaliser le rôle de participants très actifs mais ensuite exclus (ou démissionnaires), ce qui ne me semble pas être le cas de l'histoire officielle du surréalisme.

    Enfin, si l'édition des Enregistrements magnétiques est indéniablement celle de Rançon, il n'y est fait nulle mention du travail de Berréby, qui a été à la source du projet, a collationné et fait restaurer les bandes et les a fait transcrire, avant de se voir déposséder de tout ce travail.

    Maintenant, les querelles de chapelle de pros-situs susceptibles m'indiffèrent au plus haut point, contrairement aux traces fragiles qui ont pu persister.

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  11. Je trouve vos explications fantastiques en regard de votre post !
    Ainsi, Berréby aurait été brutalement spolié de l’édition de ces enregistrements alors qu’il n’en avait qu’un (sur cinq) et qu’il n’a en aucun cas retrouvé celui sur fil d’acier, le plus ancien, contrairement à ce que vous affirmez ?
    De plus, l’enregistrement en possession de Noël Arnaud, “Le surréalisme est-il mort ou vivant ?“, était déjà audible à Strasbourg en 2001 lors de l’exposition « La planète Jorn ».
    On voit donc qu’en cette affaire Berréby n’a eu que peu de mérite, en tout cas moins que vous ne croyez.
    Pour le reste, je n’ajouterai rien à ce que dit Cannes 52 à propos de Breton, Debord et leurs compagnons respectifs, sauf peut-être ceci : sans Debord, qui aurait jamais entendu parler d’Ivan Chtcheglov ?

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  12. Je crois que vos passions partisanes vous aveuglent jusqu'à l'irréflexion.
    Vous dites que les querelles de chapelle de pros-situs susceptibles vous indiffèrent au plus haut point… alors même que tout dans vos propos y participent.
    Relisez-vous, et vous verrez que les cancans viennent de vous.

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  13. "Et qui aurait entendu parler de Vaché sans Breton ?", pourrais-je vous rétorquer, mais ces questions n'ont rien à voir avec le propos.

    Pour le reste, il me semble que vous n'avez pas bien lu mon résumé de 16h22 concernant la genèse de la publication de ces enregistrements (ou peut-être me suis-je fort mal exprimé).
    Aucune importance, mais je ne puis que vous suggérer de relire ce texte capital…

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  14. Désolé, "Cannes 52", je répondais à Gilles.
    Et puisque c'est moi qui cancane, je vais désormais m'employer à faire le canard.

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  15. J'ai bien lu votre post et votre résumé de 16h22 et je relevais justement certaines contradictions entre eux, ne les avez-vous pas notées ? elles sont pourtant évidentes. Mais puisqu'elles n'ont aucune importance à vos yeux, continuez donc de vivre avec elles, je cesse pour ma part d'accorder de l'importance à vos propos.

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  16. Ah, je vois que vous ne perdez pas le fil, Gilles : bravo pour votre sagacité !
    J'ai mis en avant cette histoire de fil de nylon (euh, pardon, d'acier !) parce qu'elle me paraît ajouter un certain exotisme temporel à cette affaire déjà pas banale, mais il est vrai que ce n'est pas cet enregistrement-là que possédait au départ Berréby.
    N'empêche que c'est lui qui s'est évertué à le retrouver, puis le faire transcoder et restaurer, etc.

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  17. " Tout dans vos propos y participE "
    Relisez-vous, Cannes 52.

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  18. " Dont un SUR fil d'acier. "
    Relisez-vous, Georges.

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  19. Sûr, sûr, je sussure ; la fatigue, sans doute…

    GeorgE (relisez-vous, cher Moine !)

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  20. L'orthographe est cruelle.
    La grammaire nous désole.
    La syntaxe pâtit.

    Comment, dans ces conditions, devenir de bons professeurs de lettrisme ?

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  21. Je vous rappelle que depuis que l'époque est à jeter aux poubelles de l'histoire, on ne parle plus que de lettrisme sélectif
    (et tiens, puisque je causais d'Elsa ci-dessus, peut-être qu'y sont pour quelque chose les Triolet ?)

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  22. Décidément, accordez-vous avec vous-même ! Comment pouvez-vous dire que Berréby s'est évertué à retrouver l'enregistrement des "Environs de Fresnes", alors même qu'il en ignorait nécessairement l'existence puisque celui-ci était en possession d'Alice Debord !

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  23. Bon, on ne va pas s'énerver pour ces broutilles alors je vais patiemment rappeler la chronologie des faits.

    L'intention de ce billet, je le rappelle, était avant tout de diffuser ces enregistrements, non du tout de s'empêtrer dans une vaine polémique entre personnes qui sont somme toute de surcroît d'accord sur l'essentiel, en rappelant qu'il y a eu tout de même une légère embrouille éditoriale (à mon sens, une spoliation) au fil de cette histoire.
    J'ai simplement voulu souligner en passant le rôle de Berréby dans la sauvegarde de ces enregistrements, et voilà qu'on se focalise là-dessus, plutôt que sur l'intérêt des enregistrements eux-mêmes.

    N'ayant pas pris de notes lors de mon entretien avec Berréby il y a un mois et demi, il se peut que je me trompe un peu mais voici grosso modo l'histoire — que je n'avais aucune envie de développer vu sa quantité notable d'importance nulle :

    1) Au cours de ses entretiens avec Constant, Berréby apprend l'existence de ces enregistrements et récupère le "Message de l'I.S."

    2) Grâce à Noël Arnaud, il obtient une copie de la conférence sur le surréalisme.

    3) Parallèlement, il s'enquiert auprès d'Alice de l'éventuelle présence des autres enregistrements. Alice, qui jusqu'à présent n'y avait pas prêté attention, les retrouve et les lui transmet : le projet d'édition est né d'un commun accord.

    4) Berréby fait numériser et restaurer ces reliques (le plus difficile étant Les environs de Fresnes : il fallait retrouver le matériel adéquat) et transcrire les textes par l'équipe d'Allia.

    5) Alors que les matériaux pour l'édition sont prêts et qu'il a tout communiqué à Alice, il reçoit par la Poste un manuscrit : "Enregistrements magnétiques, édition établie par Jean-Louis Rançon". Berréby a refusé ce coup-fourré et le résultat est finalement paru ailleurs que chez Allia.

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  24. Votre version de 21h41 est intéressante (même si elle contredit le texte de votre post, je le note en passant) mais êtes-vous si sûr des points 4 et 5 ?

    Une autre version (voudriez-vous la communiquer à Gérard Berréby lors de votre prochaine entrevue ?) qui circule dans d’autres milieux dit que le travail de transcription fait par l’équipe d’Allia était si lamentablement défectueux qu’Alice Debord a dû confier à Jean-Louis Rançon ce travail, que cela fut accepté bon gré mal gré par Berréby mais qu’il devint furieux lorsqu’il constata que cette édition ne paraîtrait pas sous son nom (il existerait paraît-il des lettres à ce propos : demandez-les à Gérard Berréby, cela éclairerait certainement ce sombre débat).

    Il est vrai que cette édition n’a pas paru sous l’enseigne Berréby-Allia mais qui s’en plaint ? vous, lui, vos pareils ?

    Quant au fond, je vous signale que c'est votre présentation de ces enregistrements qui est délibérément polémique – et que vous vous étonnez encore qu'elle soit trouvée ainsi !

    Mais rassurez-vous, je m'intéresse surtout à ces enregistrements eux-mêmes et leur intérêt dépasse aisément les misérables questions de boutique éditoriale que vous soulevez !

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  25. A lire votre billet puis les commentaires qu’il provoque, on est surpris, George, de voir l’importance démesurée que vous accordez aux droits d’un éditeur.
    En réalité, en vous lisant on s’aperçoit que G. Berréby n’a aucun droit sur aucun de ces enregistrements puisqu’ils ont tous été réalisés par Debord et qu’ils proviennent soit de Constant, de Noël Arnaud ou de Debord lui-même.
    En cette affaire, Berréby n’a donc agit que comme donneur d’ordres à des techniciens du son et comme possible éditeur, et vous croyez que cela lui octroie des droits par rapport à l’auteur de ces enregistrements ? Car à vous lire, on le croirait pleinement propriétaire de ces enregistrements et du droit exclusif de les éditer !
    Mais ces droits sont purement hypothétiques car on n’a jamais vu et on ne verra jamais un éditeur, quel qu’il soit, prendre le pas sur l’auteur ou ses ayants droit.
    D’ailleurs, ces enregistrements ont paru chez un autre éditeur et qu’a donc fait Berréby ? Rien de rien.
    J’en conclus que cette fantastique histoire de spoliation, qui est, comme chacun sait, le fait de déposséder quelqu’un par violence ou par ruse, est un roman qui n’existe que dans le monde chimérique où vous habitez.
    Non, si Berréby doit se plaindre c'est de n'avoir pas été payé des frais qu'il avait engagés. Voilà tout.
    Je propose donc que vous fassiez la quête pour qu'il rentre dans ses frais : pour ma part, et pour vous plaire, je suis prêt à lui verser un euro mais pas plus.

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  26. Nulle part je n'ai parlé des droits de Berréby sur ces enregistrements, pour la simple raison qu'il n'en a effectivement aucun : comme chacun sait, c'est Alice qui détient les droits éditoriaux de tout ce qui se rapporte à Debord (et d'ailleurs le présent billet est complètement illégal).
    De même que si De la misère en milieu étudiant… ne figure pas dans le "Quarto" Debord (comme il était envisagé au départ), c'est parce que les droits de ce texte appartiennent très officiellement à Khayati.

    J'ai simplement insisté sur la dépossession d'un réel travail, ce qui n'est pas du tout pareil.

    L'affaire aurait pu se prolonger devant les tribunaux mais Berréby en a eu sa claque : il a préféré tourner la page et s'asseoir sur les quelques milliers d'euros qu'il avait engagés dans cette entreprise.

    Tout ceci est tristement risible au regard de l'avertissement de chaque numéro de l'I.S. au sujet de la libre reproduction…

    Enfin, je n'ai aucun goût pour la polémique — vil tort, sans doute…

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  27. Berréby n'a aucun droit sur ces enregistrements mais il aurait pu prolonger l'affaire devant les tribunaux ? Vous plaisantez, sur quelles bases exactement ?
    Je crois décidément que vous aimez les romans à épisodes et que vous vous délectez d'une histoire qui marche sur la tête car lorsque vous écrivez dans votre billet que les enregistrements faits par Debord ont été «sauvegardés et restaurés grâce à l'inlassable énergie de Gérard Berréby — qui après avoir retrouvé un enregistrement puis s'être évertué à récupérer les quatre autres (trois dormaient dans une malle d'archives, dont un sur fil d'acier) fut à l'initiative du projet, avant de s'en faire brutalement spolier par la veuve abusive», on croit être plongé dans un roman d’aventures dont le héros, à l’inlassable énergie, s’évertue à récupérer des enregistrements… déjà conservés fort soigneusement par d’autres !
    Et où votre héros découvrit-il trois de ces enregistrements ? dans une malle d’archives (si, si, le héros infatigable fouille dans une malle qui n’est pas la sienne et y trouve trois enregistrements qui dormaient là… et n’attendaient que lui pour enfin être révélés au monde !).
    Et ce valeureux héros à l'initiative du projet est ensuite brutalement spolié par une veuve abusive.
    La suite de cette aventure malheureuse n’est que trop connue, hélas !
    Quant à moi, j'espère que votre héros se débrouillera mieux la prochaine fois lorsqu’il s’agira de récupérer des archives dans une malle !
    Faut-il qu’il soit benêt, quand même, pour se laisser spolier de ce qu’il ne possédait pas puis déposséder de son immortel travail (bourré de coquilles comme à son habitude ?).

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  28. Je vous laisse à vos romans, Didier : mon cœur robinsonne à travers d'autres, heureusement.

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  29. Oui, c'est vrai : nous avons toute la vie pour nous amuser, nous avons toute la mort pour nous reposer. On commence quand à nous amuser ?

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  30. Hormis quelques détails minimes, nous sommes donc finalement bien d'accord, me semble-t-il.

    Mais pour ce qui est de "nous amuser", le spectacle s'y emploie depuis longtemps avec efficacité.
    Je demanderais plutôt : "Quand est-ce qu'on commence à s'amuser ?"

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  31. Quand je suis invitée au restaurant, croyez-vous que je m'intéresse à ce qui se passe en cuisine ?

    Non, ce qui est important, c'est le plat et les convives ; et je me moque éperdument d'éventuelles disputes entre marmitons, ce dont vous vous délectez manifestement !

    Que voulez-vous que ça me fasse que ce soit Gallimard ou Allia qui publie ce livre-CD ? Je n'ai personnellement aucun intérêt dans ces deux maisons d'édition ni aucun goût pour les commérages de cuisine.

    Il est intéressant et bien fait ? voilà la seule chose qui m'importe. Et je ne dois pas être la seule à penser ainsi.

    Vous devriez plutôt élever le débat au lieu de le plomber par ces sombres histoires de querelles éditoriales. Et puis, quel parisianisme, tous ces ragots autour de qui a fait quoi !

    On s'en moque ! Sortez de votre trou ! De l'air (pur, si possible) !

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  32. "Élever le débat", dites-vous ?
    Mais quel débat ?
    Je ne vois en l'espèce nulle matière à débattre, ou alors il faudrait pour le moins la plume d'un Paul-Louis Courier — qui dans sa Lettre à M. Renouard, libraire (1810), sut magnifier une stupide histoire de tache d'encre sur le seul exemplaire complet du Daphnis et Chloé de Longus.

    Pour le reste, je suis ravi d'apprendre qu'on vous invite au restaurant mais gardez-vous de voir la comédie italienne intitulée Les nouveaux monstres : cela vous gâcherait peut-être l'appétit à l'avenir…

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  33. Excusez-moi, mais j'ai raté un épisode. Irène, c'est bien la femme de Gilles ?

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  34. Peut-être, en effet…
    Ce serait alors comme un oxymoron d'Aragon (sous le pseudonyme d'Albert de Routisie) et de Bataille (époque Le procès de Gilles de Rais).

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  35. Quel débat, dites-vous ?

    Mais parlez-nous plutôt de ce que disent ces enregistrements, ce que vous en pensez, ce qu'on peut y découvrir ? leur importance ? pour vous, pour nous ?

    Pourquoi les mettez-vous en ligne ? uniquement pour nous parler de problèmes sordides entre éditeurs ?

    Il n'y a que ça qui vous intéresse et justifie votre billet ?

    Vous manquez décidément d'imagination !

    Quand je vous parlais d'être invitée au restaurant, c'était une comparaison puisque vous nous invitiez à écouter un enregistrement. Mais dans ces moments-là, je n'aime pas qu'on discute de problèmes d'intendance qui n'intéressent que les épiciers…

    Mais tant pis, je croyais votre site intéressant, il ne l'est pas. Je me suis trompée d'adresse et je vous laisse à vos affaires microscopiques.

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  36. Je n'ai aucun moyen de savoir s'il va falloir vous regretter, Irène, mais je l'ai déjà souligné à plusieurs reprises : la première intention de ce billet était de faire entendre ces enregistrements à qui n'en avait pas connaissance.

    Allez donc savoir pourquoi une petite meute s'est focalisée sur mon bref commentaire relatif à l'histoire de cette édition…

    Et que je sache, vous pourriez vous-même faire part des réflexions que vous inspirent ces enregistrements…

    Le présent blogue, je ne sais pas si vous l'avez remarqué, s'efforce de mettre à disposition notamment des choses qui me semblent un peu méconnues (voyez les billets sur Fred Deux, par exemple).
    Et je regrette de n'avoir jamais lu ici la moindre réaction critique à propos de tous ces matériaux.

    Mais bon vent à vous.

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  37. Eh bien, on ne peut pas dire que vous sachiez rendre attrayant ce qui vous plaît…

    Quel éteignoir !

    Bonne nuit !

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  38. Mon cher George, dois-je vous rappeler que vous n’êtes en rien mon porte-parole et qu’il est déplaisant que vous fassiez publiquement état d'affaires ratées, et même pour défendre ma cause.
    J’ai tourné la page, j’aimerais que vous fassiez de même.
    Cette polémique n’a que trop duré.

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