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samedi 26 novembre 2011

Un certain train t'y niant ( « sans parler du mérite »)…

 


L'intéressante émission « Drôles De Drames » de samedi dernier : Trois poètes libertaires par Jean-Louis Trintignant — une sorte d'absolu du meilleur cinéma européen des cinq dernières décennies, de Dino Risi et Alain Cavalier à André Téchiné en passant par Zurlini :



Merci à Seb, de la liste ANPR et du groupe Fiction-Radio !

vendredi 25 novembre 2011

Révélation !

En tombant un peu au pif sur cette chanson qui servait de B. O. à un feuilleton ayant pas mal marqué mes jeunes années, je m'aperçois, non sans un certain vertige, que c'est en grande partie à elle que je dois ma propension spontanée aux homophonies approximatives et à entendre souvent de traviole les propos tenus par mes interlocuteurs.

En effet, en raison de l'accent déroutant de Demis Roussos, je ne comprenais quasiment rien aux paroles de cette chanson, que je me souviens avoir désespérément essayé de transcrire.
Là où Cécile Aubry avait écrit : « Elle chante la vie » ou « Tu as le soleil sur ton épaule », j'entendais respectivement : « Elle, sortir d'la ville » et « Tu as le soleil sur ton Popaul » [j'ignorais à l'époque que ce dernier terme pût avoir un sens…], et le reste à l'avenant.



Quelque temps plus tard, Robert Fabre tentait de rapprocher Mitterrand et Marchais pour édifier l'Union de la Gauche.
Et bien des années après, je devins élève d'une prof. de sciences sociales qui était un peu le sosie de Véronique Jannot. Les « colles » en tête-à-tête me faisaient sacrément transpirer.

vendredi 18 novembre 2011

Les amis de mes amies...

N'est-il pas naturel de présenter ses nouvelles amours à nos plus proches amis ?



Mais pourquoi faut-il toujours qu'en fin de compte elles vous les préfèrent ?

Photo : Tal Zana

Le petit cercle se restreint, à force...
Et le communisme, au fait, il est où, dans tout ça ?

jeudi 17 novembre 2011

Ouatchahooouuu !

Encore un site de la mort qui tue, comme disent les djeunzes (ou peut-être plus, d'ailleurs : je ne suis plus guère), un machinternet qui permet de télécharger des milliers d'albums complètement improbables : Mutant souds, que ça s'appelle.

Au hasard, ce truc indispensable, souvent insupportable mais absolument introuvable (quoique si, au final…) du fils de Boris Vian, Patrick, qui avait monté le groupe Red Noise « durant les événements de mai 68 » (Ouiquipédia dixit) : Sarcelles-Lochères (1970)


sur quoi on peut entendre ce Galactic Sewer Song :



Ou encore le Petit précis d'instruction civique :



À télécharger ici
(et l'album suivant, Bruits et temps analogues, de 1976, est également disponible sur ce site fichtrement prolifique)

mercredi 16 novembre 2011

La beauté n'a pas d'âge, sauf moyen…

René Zosso : Dessus la mer il y a un pré



… et moins d'un jour plus tard on est en mesure de proposer ceci, grâce à certain Anonyme plus mutin que mutique — quoi qu'il en dise :



Addendum du 18 novembre : enfin, voici la version a capella du même Grand vent de Laïs, signalée en commentaire par ledit Anonyme et qu'il a eu l'obligeance de nous transmettre. Elle est en effet  nettement supérieure :

mardi 15 novembre 2011

Ceci est un message enregistré



Un film de Jean-Thomas Bédard (1973) piqué sans vergogne chez nos excellents amis québécois Les tontons flingueurs.

Honneur aux Barbus




Les Quatre Barbus : La Commune de Paris, 33 T. SERP [curieusement, la boîte de propagande Hitlerjugend de Le Pen avant qu'il ne crée le FN]  MC 7009 (1970) :





Les Quatre Barbus : Chansons Anarchistes, 33 T., toujours SERP - HF 20 (1970) :



Merci une nouvelle fois à Mélocoton, du forum Muzika.fr !

On peut entendre un entretien avec Pierre Jamet, présent dans le quatuor depuis ses premières heures, ici, en quatre parties riquiqui.

lundi 7 novembre 2011

Plutôt Jacques que Georges…

Jacques Marchais, On a chanté les voyous (1971), disque Vogue CLVLX 329 (merci à Mélocoton, du forum Muzika.fr ! Mais, aïe, apparemment on ne peut plus les écouter ici en juin 2014, faut aller chez DivChère en attendant que je recharge tout ça) :



Addendum du 8 novembre :

L'ami Jack, fin connaisseur des chants de révolte, nous a fourni ce matin en commentaire de précieuses indications que nous reproduisons de suite :

Précisions sur les quelques chansons authentiques de ce disque (les autres étant écrites par des professionnels comme Aristide Bruant pour le "Chant d’Apaches").
1 : "Bifton aux potes" fut écrite en 1897 par le détenu Blaise, incarcéré à la Santé, comme le dit la chanson.
3 : "La Chanson de Jean Fagot" (ou la chanson du transporté) fut écrite par le bagnard Miet vers 1912.
5 : "A la Santoche" date de 1907 et fut écrite par un détenu anonyme – la prison de la Santé remplaçant celle de Mazas, démolie en 1900.
6 : "La Chanson des pègres" fut écrite à la Grande Roquette par le prisonnier Abadie, dit le Troubadour, aux alentours de 1850 ; ici, elle est reprise par le détenu Clément qui en a détourné quelques vers afin de raconter sa propre histoire en 1879.
7 : "Sur le ruban" fut écrite par Leca et publiée dans les Mémoires d’Amélie Hélie, la fameuse Casque d’Or, en 1902.
9 : "Raccourci" aurait été écrite en 1900 à la prison de Fresnes par un détenu resté anonyme.

Et l'ensemble de l'album est téléchargeable ici, toujours grâce à Mélocoton.