Avertissement légal

Tous les textes apparaissant sur ce site sont automatiquement générés par notre nouveau logiciel Hétéronomix™ qui vous libère enfin de la pesante nécessité de réfléchir.
Ne perdez plus votre précieux temps de consommateurice à répondre à vos correspondants, les plus exigeants fussent-ils quant à la teneur conceptuelle ou la qualité des propos échangés : Hétéronomix™ se charge de tout ! Syntaxe et orthographe garanties parfaites et évolutives au fil des décrets.
Approuvé par la norme AFNOR ISO 9001.

mardi 19 avril 2011

Liste intégrale des disdizuittes : c'est parti !

J'avais relaté naguère comment m'avait saisi au milieu des années 80 le délire débile de recenser l'intégralité des ouvrages parus (à l'époque, évidemment) dans la collection 10/18.
Pour m'acquitter d'une espèce de pénitence volontaire due à un embrouillamini dont fut hélas victime certain Anonyme qui m'est cher et qui a depuis déserté ces lieux virtuels, j'ai refourgué voici un an ce billet, revu et corrigé, chez le Tenancier du blogue Feuilles d'automne.
Et depuis, une étrange folie s'est emparée d'un peuple d'internautes tout aussi furieusement bibliomaniaques que moi-même — ou plutôt, mon délire initial s'est propagé, à mon plus grand étonnement.
C'est d'abord le Tenancier qui a lancé une sorte de saga des 10/18 sur son blogue, invitant chacun à lui communiquer les images des premiers plats de ses dix 10/18 préférés, puis Adrià Cheno s'est emparée de l'affaire, et voilà maintenant qu'une adriatique et gombrowiczienne comtesse Fritouille lance une pétition m'enjoignant de livrer à tous ce boudu de catalogue numérique in extenso.

Pas question que je me coltine le boulot de dactylographier tout cela, évidemment, d'autant que j'avais commencé à le faire voici une dizaine d'années sur un antique PC dont les données me sont désormais inaccessibles, mais puisque mon cher ami Jacques, fin lettré s'il en est, vient de m'offrir un scannère dont il n'avait pas l'usage, voici les reproductions de mes laborieuses transcriptions manuscrites depuis 1987, de quelques pages de listes numériques, et de rogatons griffonnés dans la fièvre sur des bribes de papier, en attendant la suite des catalogues jusqu'en 1986.

22 commentaires:

  1. Youpi !
    http://youtu.be/a6z8ih20C6s

    RépondreSupprimer
  2. Sacrée Adrià !
    This is a happy house…

    Remarquez, tout ça c'est de votre faute, ou grâce à vous — allons savoir !

    RépondreSupprimer
  3. Mon petit George, je ne vous félicite pas. C'est truffé de ratures, c'est illisible, vous barrez, vous biffez, on n'y comprends plus rien. Pour la somme de travail, l'encre et le papier, je vous mets 8. Mais vous avez frisé la retenue à perpète.

    RépondreSupprimer
  4. On n'y comprend sans s. Je me mets 2. Mais n'y revenez pas.

    RépondreSupprimer
  5. seulement une question (méta-) :
    à quel titre-auteur correspond le numéro 1018 de la série 10/18 ?

    RépondreSupprimer
  6. Premières remarques: une longue rêverie possible sur le numéro apparemment non attribué.
    Le Bouyxou sur le cinéma SF fait très envie.
    Le Flanders, contes d'horreur, a toujours et ailleurs été republié sous le nom de plus connu de Jean Ray si je ne m'abuse.

    RépondreSupprimer
  7. Hé, hé : très astucieuse question, Monsieuye, mais à quoi je ne pourrais hélas répondre que cet après-midi.

    M'dame Moons, s'il est vrai que le père pète, il faut que la mère mette (du sien, par exemple).

    Merci, Jérôme, pour cet oeil de lynx, mais quel numéro non-attribué ? (il y en a eu plusieurs).
    Le Bouyxou est excellent, et pionnier, jamais réédité.

    RépondreSupprimer
  8. Le 466, le premier que j'ai vu sur la partie de la liste que j'ai examinée.
    Juste après Le Bleu du Ciel.
    En fait, un inédit de Bataille écrit l'année de sa mort en 67, je crois bien. D'ailleurs cela s'appelait L'année de ma mort 60 feuillets manuscrits recto verso? Christian Bourgois n'en parle à personne, et les perd au dernier moment (vol d'une serviette en sortant d'un taxi) ou se les fait voler par un ancien membre de la secte Acéphale qui ne veut pas que la vérité explose sur les sacrifices humains en forêt de Fontainebleau car il est maintenant ministre de pompidou.

    RépondreSupprimer
  9. George, vous êtes une feignasse ! Faites-nous donc cette liste au lieu de jouer les divas, voulez-vous ?
    Je confirme, le Bouyxou est excellent.... et emporté ! Le cinéma a souvent eu de la chance dans cette collection, avec "Le Western" et la suite de critiques de Bory, etc.
    Je signale accessoirement que l'on peut continuer à m'envoyer des couvertures...

    RépondreSupprimer
  10. Je possède :
    - le 797, déjà sur la liste : Darien, Georges.- Les Pharisiens ;
    - le 1051 : Lehning, Arthur.- Michel Bakounine et les autres ;
    - le 1234 : Darien, Georges.- L'Epaulette ;
    - le 1328 : Malatesta, Errico.- Articles politiques.

    Modeste contribution qui je l'espère apportera une humble pierre à ce monument bibliophilique. Dans le cas contraire ça m'aura au moins entraîné aux italiques.

    RépondreSupprimer
  11. Bonjour,
    Wroblewski, sans doute une inversion vertigineuse, si je peux me permettre :
    Georges Darien - L'épaulette, n° 797
    Achevé d'imprimer le 14 mai 1973 sur les presses de l'imprimerie Bussière, Saint-Amand (Cher)
    Dépôt légal : 2e trimestre 1973
    également
    Achevé d'impimer le 8 mai 1978
    D. L. id.

    RépondreSupprimer
  12. Merci, Wrob, mais c'est effectivement inutile : j'ai la liste de tous les titre jusqu'au n°1766 (mars 1986), sauf évidemment les quelques numéros mentionnés dans mon billet initial.

    Adrià, bravo : vous aussi avez l'œil ! Effectivement, Wrob a inversé : Les pharisiens, c'est le n°1234 (série "fins de siècles", dirigée par Hubert Juin, comme tous les Darien — et le pluriel de "siècles" n'est pas une faute de ma part). Joli numéro, soit dit en passant…

    Tenancier, je confirme : je suis une feignasse. Vous le savez, et le lien où mène "l'étrange folie" vous l'aura confirmé. Je livre les éléments, maintenant, à qui voudra de jouer…

    Très belle idée, monde d'avant jérômesque : de quoi écrire un Pierre de Gondol, par exemple, maintenant que Baleine a ressuscité. Mais dans mon souvenir, le premier "trou" est le 426-427. Et je ne vois pas de quel ministre vous parlez.

    Pour Monsieuye Am Lepiq :

    1018 : EISENSTEIN, La non-indifférente nature t. I (Œuvres t. II), titre tarabiscoté à souhait !

    RépondreSupprimer
  13. L'absence de pluriel à "tous les titre", en revanche…

    RépondreSupprimer
  14. Cher George,

    "Le voleur" [ Christian Bourgois Dominique de Roux]
    "Bas les Coeurs" [Série "Fins de siècles" dirigée par Hubert Juin]
    "L'épaulette" et "Biribi" n'ont aucune appartenance...

    Sans chercher la mouche sur le chou-fleur, mais la précision doit bien faire suite à votre monumentale parution de billet.

    RépondreSupprimer
  15. Exact, Adrià : je viens de vérifier.
    Au temps pour moi, et merci !
    Ces titres étaient signalés comme épuisés dans le catalogue de 1977 mais ils ont ensuite été réimprimés puisqu'ils figurent dans celui de 1979.

    RépondreSupprimer
  16. Reprenons :

    797 :
    "L'épaulette" A. I. le 14 mai 1973 Dépôt légal : 2e trimestre 1973
    ©Sté Le Cadenet-Jérôme Martineau, éditeur.

    "L'épaulette" A. I. le 8 mai 1978 Dépôt légal : 2e trimestre 1973
    ©Union Générale d'Editions, 1978.

    RépondreSupprimer
  17. Belle écriture

    Sinon, pourquoi cet amour inconsidéré (j'aime bien parsemer mes discours de remarques moralisatrices sans intérêt) pour les 10/18 ?

    RépondreSupprimer
  18. j'oublie le principal, l'édition de 1978 est Série "Fins de siècles" Hubert Juin

    RépondreSupprimer
  19. Bon alors ils ont été recasés dans la série d'Hubert Juin en 1978, au moment de leur réimpression : dans le catalogue daté "au 31 juillet 1978", il sont tous recensés sous ce label.
    Donc nous avions tous deux raison, au final.

    Pourquoi "inconsidéré", thé ?
    Et pourquoi pas ?

    RépondreSupprimer
  20. G,
    je vous ai dit
    propos moralisateur non valide

    RépondreSupprimer
  21. Oui, thé, c'était juste pour vous répondre, sans guère plus d'intérêt.
    Ce qui m'amuse dans cette écriture (au sens "calligraphie"), c'est qu'elle a considérablement varié avec le temps, ce qui me permet de dater à peu près ses différentes strates.

    RépondreSupprimer