Pas souvent qu'on entend causer au poste d'Ernest Cœurderoy, et encore plus surprenant sur une radio d'État.
Cette émission-là fut diffusée le 14 juillet 1978 sur France Culture grâce aux bons soins d'Hubert Juin, qui invitait notamment Jacques Le Glou à l'occasion de la réédition chez Plasma de Hurrah !!! ou la révolution par les Cosaques, aux flonflons évidemment — chose inouïe jusqu'alors à la radio — d'extraits conséquents de l'album produit quelques années auparavant par le même Le Glou, Pour en finir avec le travail (volume 1).
Entendue avec jubilation dans la nuit du 19 au 20 mai, avant un très chouette Mardis du cinéma de 1996 consacré à James Stewart.
Cette émission-là fut diffusée le 14 juillet 1978 sur France Culture grâce aux bons soins d'Hubert Juin, qui invitait notamment Jacques Le Glou à l'occasion de la réédition chez Plasma de Hurrah !!! ou la révolution par les Cosaques, aux flonflons évidemment — chose inouïe jusqu'alors à la radio — d'extraits conséquents de l'album produit quelques années auparavant par le même Le Glou, Pour en finir avec le travail (volume 1).
Entendue avec jubilation dans la nuit du 19 au 20 mai, avant un très chouette Mardis du cinéma de 1996 consacré à James Stewart.
Belle trouvaille ! Merci !
RépondreSupprimerC'est un plaisir que de retrouver en 1978 (le jour du 14-Juillet !) Jacques Le Glou (disparu en 2010) avec en plus les chansons de son disque.
Le Glou a aussi, en 1998, écrit une introduction aux "Autres écrits d'exil" d'Ernest Cœurderoy, publiés en un volume par A. Matton chez A. Dannemoine à Tonnerre, ville de l'Yonne où Cœurderoy étudia.
Les "Jours d'exil" (1849-1855) de Cœurderoy sont maintenant disponibles chez l'éditeur suisse Héros-Limite.
« Si la révolution ne peut se faire par le bien, il faut qu'elle se fasse par le mal ! »
Merci pour ces suppléments d'information, Olivier !
RépondreSupprimerQuinze ans plus tard pile-poil mourait Léo Ferré — mais rien à voir.
Le Glou fut au cœur (mais pas royalement, à ce que j'ai compris) de la rupture entre l'I.S. et I.C.O., narrée brièvement dans Internationale Situationniste n°12 et plus longuement bien plus tard par Henri Simon dans une brochure hors-série de Échanges et mouvements (le point de vue "adverse", donc) que je reproduirai peut-être un jour ici.
Pouvez-vous m'indiquer un moyen de télécharger cette émission ? Merci d'avance !
RépondreSupprimerIl suffit de cliquer sur ce lien, fourni dans le corps du billet, pour accéder au pot-de-caste.
RépondreSupprimerAh mais, c'est farci de blancs.
RépondreSupprimerque ce soit sur ton site ou celui de France Culture !
Y a surtout du noir.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerRaoul-la-Balance, ou Éric, Yves, que sais-je ? Va neigemer tout seul ou avec tes copains flics, veux-tu ?
RépondreSupprimerOn se sentira plus à l'aise ici, sans tes flatulences méphitiques.
À bon entendeur, sale heure.
M'sieu Pop, le rouge y coule aussi à flots
RépondreSupprimerMon cher George, vous délirez à bloc et la vérité vous dérange.
RépondreSupprimerVous mélangez torchons et serviette, qu'y puis-je ?
Qu'y puis-je, si vous vous montrez comme une serpillière ?
RépondreSupprimerÀ ce genre de beau linge on filait des coups de serpe, hier.
Vos pauvres jeux de mots laids ne masque pas ce fait que lorsque la vérité vous gêne vous vous conduisez comme n'importe quel petit patron de blog, vous sortez les ciseaux d'Anastasie.
RépondreSupprimerMisérable petit pouvoir !
Petit pouvoir qui ne chagrine que ceux qui s'y assujettissent volontairement — témoins, vos commentaires sous divers pseudos.
RépondreSupprimerLa règle est simple, ici : on n'est pas à l'état-civil ni à la PJ, on ne balance pas de patronymes sans l'accord exprès des personnes concernées.
Bof, vous balancez vous-même des photos que vous avez sélectionnées et il serait interdit ou impossible à quiconque de reconnaître qui y figure ?
RépondreSupprimerÇa relève du double jeu de Sainte-Nitouche.
Hurrah est un de mes livres de méditations du matin en ce moment. La thèse y est discutable, mais le lyrisme révolutionnaire total y est galvanisant, même si Jean-Claude Carrière dans son Dictionnaire de la bêtise cite Coeurderoy au mot "anarchie" ou "anarchisme". Je peux me tromper cependant, à vérifier. Il est vrai que le style y est un peu ampoulé. Je l'avais acheté à Publico, et dedans il y avait un mot de la FA (qui doit toujours y être), qui n'était pas très jouasse des attaques que Le Glou leur éstoquait dans la préface. Ils le traitaient d'adolescent attardé, si ma mémoire est bonne, mais si je retrouve la paperolle je pourrai préciser, ça nous fera rire un peu.
RépondreSupprimerJacques Le Glou avait bien connu la F.A. puisqu'il avait rejoint le groupe Louise Michel, alors rue Ramey et sous l'autorité de Maurice Joyeux, en 1965. L'année suivante, il rejoint le Groupe libertaire de Ménilmontant, qui se voit confier la mise en pages du "Monde libertaire", organe de la F.A. Et c'est ainsi que la couverture du no 126 du "Monde libertaire" de novembre 1966 reproduit un faire-part qui disait : « André Breton est mort, Aragon est vivant…C’est un double malheur pour la pensée honnête. »
RépondreSupprimerhttp://www.arcane-17.com/pages/surrealisme-anarchisme/la-claire-tour.html
Le plus drôle est que, presque cinquante ans plus tard, en décembre 2015, un papillon détournait ce faire-part en disant cette fois-ci : « Marc Dachy est mort, Apostolidès est vivant… C'est un double malheur pour la pensée honnête. »
http://julesbonnotdelabande.blogspot.fr/2016/04/papillons-de-paris.html
Ah ! Merci de ces précisions que j'ignorais. Il s'est donc ensuite fâché...
RépondreSupprimerEn effet… En décembre 1966, un article a paru dans le "Monde libertaire", signé par Guy Bodson, intitulé : Qu’est-ce que le « situationnisme » ? A partir de là divers groupes s'émancipent de la doxa anarchiste, et le 14 mai 1967, au congrès de la F.A. à Bordeaux, les groupes libertaires de Ménilmontant, de Nanterre (GAR) et de Rennes (Makhno) prononcent la dissolution de la fédération, dans un grand tumulte avec bagarres, et se regroupent en une Internationale anarchiste. Une deuxième scission, le même jour, s’opère avec le groupe Noir et Rouge (Dutheuil, Cohn-Bendit).
RépondreSupprimerhttp://placard.ficedl.info/article420.html
Voilà l'histoire – à grand trait – de la rupture entre Le Glou et la F.A.
STYLE ANARCHISTE dans le Dictionnaire de la bêtise :
RépondreSupprimerEt le jour où viendra (la Révolution), hommes de tous pays qui la servons, ramassons des feuilles de houx, des rameaux de cyprès, des ronces et des épines, il y en a assez sur le chemin de notre vie malheureuse et brûlons, brûlons les piliers du vieil édifice avant qu’il ne s’écroule sur nous !!! Des marteaux, de l’acier, des torches de résine, et faisons place nette !!! Alignons en barricades les pierres des palais, les créneaux des forteresses et les portes des cloîtres !!! Fondons des canons de fusil avec les fers qui meurtrissent nos chairs et, si le plomb nous manque, nous les chargerons avec des fragments de couronnes !
De la révolution dans l’homme et la société, 1850.
Bon, certes, pas très sobre, mais propos honnête et d'une troublante actualité. Bientôt le papier de la FA sur Le Glou et Plasma.
Et voici donc les petits potins et faits divers d'il y a 25 ans :
RépondreSupprimer" Les Editions Plasma – et c’est une habitude – ne peuvent s’empêcher, au gré de leurs publications, d’attaquer violement (sic) le mouvement anarchiste et ses militants, on ne sait pourquoi.
Cet ouvrage, ne fait pas exception à la règle. Est-ce la névrose ou le terrorisme intellectuel qui guide la plume frénétique de Jacques Le Glou dans son introduction ? Un abonnement gratuit au Monde Libertaire à qui nous répondra !
A vrai dire, nous ne mesurions par le danger réel que nous représentons pour cette marge ultra-gauchiste du monde des affaires pour qui la puberté tient lieu d’état de grâce, la calomnie de programme politique, l’outrance de justification révolutionnaire.
Non, vraiment, merci de nous prendre pour cible. Fédération anarchiste.
Pour moi, le chef d'oeuvre de Jacques Le GLou reste La Mitraillette. "Rougir du stalinien" reste pour moi la plus belle métonymie de toute l'Histoire de la chanson française.
@ Wroblewski
RépondreSupprimerMerci de nous communiquer ce document, on l'attend avec curiosité !
Oui, je l'avais envoyé de chez moi hier soir, mais j'ai un ordinateur préhistorique et ça n'a finalement pas marché, comme je le constate aujourd'hui, j'en suis le premier frustré. Je récupérerai le texte ce soir et le passerai demain sans faute. Encore un peu de patience donc...
RépondreSupprimerBien à vous.
C'est parti donc pour les petits potins et faits divers d'il y a 30 ans :
RépondreSupprimer"Les Editions Plasma – et c’est une habitude – ne peuvent s’empêcher, au gré de leurs publications, d’attaquer violement (sic) le mouvement anarchiste et ses militants, on ne sait pourquoi.
Cet ouvrage, ne fait pas exception à la règle. Est-ce la névrose ou le terrorisme intellectuel qui guide la plume frénétique de Jacques Le Glou dans son introduction ? Un abonnement gratuit au Monde Libertaire à qui nous répondra !
A vrai dire, nous ne mesurions par le danger réel que nous représentons pour cette marge ultra-gauchiste du monde des affaires pour qui la puberté tient lieu d’état de grâce, la calomnie de programme politique, l’outrance de justification révolutionnaire.
Non, vraiment, merci de nous prendre pour cible.
Fédération anarchiste."
Pour moi le chef d'oeuvre de Le Glou est La Mitraillette. "Rougir du stalinien" reste à mon goût la plus réjouissante métonymie de toute l'Histoire de la chanson française. Et la musique, quel entrain, quelle mélodie ! On se croirait en train de dévaler une pente à bicyclette !
Un grand merci pour ce document d'époque – d'une faiblesse insigne, aussi bien dans le style que dans la méthode (papier glissé dans un livre par un libraire).
RépondreSupprimerOui, "La Mitraillette" est un beau détournement !
Ça y est, j'ai enfin pu écouter cette émission et, du coup, comprendre pourquoi ces longues plages de silence sur mon ordi. Suffit d'avoir une sortie naze pour piger qu'on ne plaisantait pas avec la stéréo en 78.
RépondreSupprimerCeci dit, si quelqu'un peut m'expliquer pourquoi l'aimable producteur fait tant de différence entre Lautréamont et Isidore Ducasse, je lui en serai assez reconnaissant.