Un homme de 23 ans, policier auxiliaire, arrêté après plusieurs incendies commis à Tours
Un auxiliaire de police de 23 ans, originaire du Cher, est jugé en comparution immédiate ce vendredi, une information France Bleu Touraine.Il est soupçonné d'avoir commis plusieurs incendies dans la nuit du 5 au 6 août à Tours, entre le quartier des Prébendes et l'avenue de Grammont.
Treize voitures avaient été incendiées dans la nuit du samedi au dimanche 6 août au centre de Tours.
D'après les informations de France Bleu Touraine, un homme de 23 ans sera jugé
en comparution immédiate ce vendredi 11 août, devant le tribunal
correctionnel de Tours. Il est soupçonné d'avoir mis le feu à une
vingtaine de poubelles, provoquant l'incendie de treize voitures et de certaines façades de maisons dans des rues situées entre le quartier des Prébendes et l'avenue de Grammont, dans la nuit du 5 au 6 août.
L'homme a été déféré ce vendredi matin. Élément plus que surprenant, le jeune homme est policier-adjoint à Vierzon depuis 4 ans.
Un poste de contractuel assermenté qui consiste à assister les
policiers dans certaines tâches (verbalisations, accueil du public,
contrôles, régulation de trafic...). Il avait même réussi son concours de gardien de la paix et devait entrer à l'école de Police de Rouen en septembre. Il a été interpellé à son domicile, dans le Cher, après trois jours d'enquête de la part des policiers tourangeaux.
Suspendu de ses fonctions par la Police nationale
Lors de l'audience, vendredi après-midi, le jeune homme, au casier judiciaire vierge, est apparu plein de remords. "J'ai honte de ce que j'ai fait" a-t-il déclaré, ajoutant avoir mal vécu une récente séparation et surtout, ne pas avoir fait le deuil d'un membre de sa famille disparu il y a plusieurs années, "j'en pleure toutes les nuits".
Le jeune homme, fils de policier, a déclaré en garde à vue avoir été "très en colère" le soir de son passage à l'acte. En colère et alcoolisé. L'alcool qui lui avait déjà valu un blâme lorsqu'il était en poste. "Ne vous faites pas d'illusion, vous n'entrerez pas à l'école de police en septembre", lui dit la présidente du tribunal, "je trouverai un emploi, répondit-il, pour pouvoir rembourser les victimes pour qui j'ai une pensée". Il a été suspendu de ses fonctions par la Police nationale. Il a demandé un délai pour préparer sa défense. Son jugement aura lieu le 20 septembre. D'ici là, le tribunal a acté son placement en détention provisoire avec expertise psychiatrique. Il encourt jusqu'à 10 ans de prison.
(Bof, dix ans de zonzon, c'est pas tant que ça !
Demandez donc à Georges Ibrahim Abdallah…)
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