Incroyable !
Jamais Jimmy n'aurait pu imaginer plus bel hommage, ni plus bel hasard objectif…
Qu'elle crève, l'immonde charogne !
Tous les curetons du monde s'inquiètent asteure, faute hélas pour eux de pouvoir s'indigner contre une volonté "terroriste" revendiquée, mais combien de centaines (de milliers, de dizaines de milliers ?) de serfs ont succombé à construire ce magnifique monument dédié à la connerie religieuse et catholique, entre le XIIe et le XIVe siècle ?
Et ces abrutis d'encapuchonnés d'aujourd'hui, ils n'envisagent même pas un instant cette fois que si pareil incendie advient c'est encore et toujours par la volonté de leur Dieu barbichu, celui auquel ils sacrifient par millions leurs ouailles pour leur plus grand profit et celui de leurs maîtres !
C'est leur foutue crétinerie infantile d'invention pèrenoëlesque ("Dieu le Père") qui décide toujours, faut pas l'oublier !
Hé oui (allô ?, toc-toc ! allô ?) Dieu a décidé ce lundi 15 avril 2019 de faire cramer un bon coup le temple dédié depuis près d'un millénaire à la mère du crapaud de Nazareth !
Sa propre bru, nondidjou !
Y'aurait de quoi réfléchir, non ?
C'est leur foutue crétinerie infantile d'invention pèrenoëlesque ("Dieu le Père") qui décide toujours, faut pas l'oublier !
Hé oui (allô ?, toc-toc ! allô ?) Dieu a décidé ce lundi 15 avril 2019 de faire cramer un bon coup le temple dédié depuis près d'un millénaire à la mère du crapaud de Nazareth !
Sa propre bru, nondidjou !
Y'aurait de quoi réfléchir, non ?
C'est à croire, dirait Victor Hugo, que c'est justement toutes ces superstitions débilitantes que la cathédrale vomit ce soir en flammes…
Fouchtra ! Rien, jamais rien de ce qui regarde la beauté ne se rapporte à la religion.
Comme l'ont manifesté à leur manière et à leur époque, l'Internationale lettriste avec Michel Mourre et Serge Berna (qui élaborèrent ensemble une des premières "construction de situation" : le scandale de Pâques 1953), et puis bien après Philippe Petit :
Aujourd’hui, jour de Pâques en l’Année sainte,
Ici, dans l’insigne Basilique de Notre-Dame de Paris,
J’accuse l’Église Catholique Universelle du détournement mortel de nos forces vives en faveur d’un ciel vide ;
J’accuse l’Église Catholique d’escroquerie ;
J’accuse l’Église Catholique d’infecter le monde de sa morale mortuaire,
d’être le chancre de l’Occident décomposé.
En vérité je vous le dis : Dieu est mort.
Nous vomissons la fadeur agonisante de vos prières,
car vos prières ont grassement fumé les champs de bataille de notre Europe.
Allez dans le désert tragique et exaltant d’une terre où Dieu est mort
et brassez à nouveau cette terre de vos mains nues,
de vos mains d’orgueil,
de vos mains sans prière.
Aujourd’hui, jour de Pâques en l’Année sainte,
Ici, dans l’insigne Basilique de Notre-Dame de France,
nous clamons la mort du Christ-Dieu pour qu’enfin vive l’Homme.
« Tous les curetons du monde s'inquiètent asteure, faute hélas pour eux de pouvoir s'indigner contre une volonté "terroriste" revendiquée, mais combien de centaines (de milliers, de dizaines de milliers ?) de serfs ont succombé à construire ce magnifique monument dédié à la connerie religieuse et catholique, entre le XIIe et le XIVe siècle ?»
RépondreSupprimerFaut pas avoir peur de dire des conneries, surtout. C'est de vous, ça, George, ou bien c'est une citation ?
C'est de moi, évidemment :
RépondreSupprimerj'entends en boucle toutes les têtes mitronnées de France et du Vatican geindre sur France Intox depuis trois heures, dites-moi s'il vous plaît où il vous semble que je déconne.
Edifier la cathédrale, cela a été une partie de plaisir ?
Quand je cite, je guillemette.
Extrait du « Projet d’embellissements rationnels de la ville de Paris » paru dans "Potlatch", Bulletin d’information de l’Internationale lettriste n° 23 – 13 octobre 1955 :
RépondreSupprimer« Pour les églises, quatre solutions différentes ont été avancées, et reconnues défendables jusqu’au jugement par l’expérimentation, qui fera triompher promptement la meilleure :
G.-E. Debord se déclare partisan de la destruction totale des édifices religieux de toutes confessions. (Qu’il n’en reste aucune trace, et qu’on utilise l’espace.)
Gil J Wolman propose de garder les églises, en les vidant de tout concept religieux. De les traiter comme des bâtiments ordinaires. D’y laisser jouer les enfants.
Michèle Bernstein demande que l’on détruise partiellement les églises, de façon que les ruines subsistantes ne décèlent plus leur destination première (la Tour Jacques, boulevard de Sébastopol, en serait un exemple accidentel). La solution parfaite serait de raser complètement l’église et de reconstruire des ruines à la place. La solution proposée en premier est uniquement choisie pour des raisons d’économie.
Jacques Fillon, enfin, veut transformer les églises en maisons à faire peur. (Utiliser leur ambiance actuelle, en accentuant ses effets paniques.) »
Grosso modo, c'est quasi dommage. On aurait mille fois préféré que ça ait ravagé le Sacré-cœur.
RépondreSupprimerMerci, cher Anonyme, ma tête est moins faite et moins pleine que la vôtre, je m'en vais user de ceci de ce pas !
RépondreSupprimerIl en va du serf succombant à la construction des cathédrales comme des "esclaves" à la construction des pyramides.
RépondreSupprimerExtrait des « Thèses sur la Commune», par Attila Kotànyi, Guy Debord et Raoul Vaneigem, 18 mars 1962 :
RépondreSupprimer« L’anecdote des incendiaires, aux derniers jours, venus pour détruire Notre-Dame, et qui s’y heurtent au bataillon armé des artistes de la Commune, est riche de sens : elle est un bon exemple de démocratie directe. Elle montre aussi, plus loin, les problèmes encore à résoudre dans la perspective du pouvoir des conseils. Ces artistes unanimes avaient-ils raison de défendre une cathédrale au nom de valeurs esthétiques permanentes, et finalement de l’esprit des musées, alors que d’autres hommes voulaient justement accéder à l’expression ce jour-là, en traduisant par cette démolition leur défi à une société qui, dans la défaite présente, rejetait toute leur vie au néant et au silence ? Les artistes partisans de la Commune, agissant en spécialistes, se trouvaient déjà en conflit avec une manifestation extrémiste de la lutte contre l’aliénation. »
Tenez, lisez donc, George, ce qu'il y a au bout de ce lien :
RépondreSupprimerhttps://www.capital.fr/economie-politique/le-quotidien-d-un-ouvrier-sur-le-chantier-de-notre-dame-1050296
Vous comprendrez alors qu'introduire la notion de servage dans votre phrase (avec des morts !) intrigue et peut même énerver.
J'ai lu, Tenancier, donc mea maxima culpa : pas de morts en cet asservissement-là (à en croire le très crédible folliculaire du canard en question) : ♬♪ haïli, haïlo, nous allons au boulot… ♪♬
RépondreSupprimerOuf, cette petite erreur de ma part exempte heureusement l'Eglise catholique des centaines de milliers de meurtres que son immonde institution n'a cessé de commettre au fil très aiguisé de son histoire, on respire enfin et vive Viollet-le-Duc !
J'espère que ce pauvre billet n'aura pas trop énervé les vaillants artisans d'outre-tombe qui se sont échiné à bâtir cette merveille architecturale sur leurs journées de la RTT d'alors, mais à mon avis ils s'en contrefoutent plus que nous autres.
Item, comme François Villon.
Vous en êtes resté à votre manuel d'histoire de l'école primaire. Je crois que c'est la première fois que vous me surprenez à écrire une naïveté de ce tonneau. Tout arrive. Pour le reste, nous sommes d'accord.
RépondreSupprimerDésolé, Tenancier, quand on s'apprête à enterrer l'un de ses plus proches on peut sans doute décevoir.
RépondreSupprimerL'histoire existe, aussi primaire que cela puisse paraître.