Spinoza, Court Traité, Chapitre VI (tr. Ch. Appuhn)
En ce qui concerne le bien et le mal, ils ne désignent […] rien de positif dans les choses, j'entends considérées en soi, et ils ne sont rien d'autre que des manières de penser, ou notions, que nous formons de ce que nous comparons les choses entre elles. Car une seule et même chose peut être en même temps bonne et mauvaise, et également indifférente. Par ex., la Musique est bonne pour le Mélancolique, mauvaise pour l’Affligé ; et, pour le Sourd, ni bonne ni mauvaise.
Spinoza, Éthique, préface à la Quatrième Partie, tr. B. Pautrat
(Seuil, coll. « Points-essais » n°380, pp. 339 et 341)
(Seuil, coll. « Points-essais » n°380, pp. 339 et 341)
Pautrat = Amour éternel
RépondreSupprimer(ceci est un commentaire à haute valeur ajoutée qui augmente ma puissance d'agir...)
Désolé, ubi, mais l'amour éternel n'est envisageable qu'envers la totalité de la nature naturante.
RépondreSupprimerEn outre, je t'assure que dans la nouvelle édition des œuvres de Spinoza aux PUF, les traductions sont impeccables
Vous oubliez la métaphore, George. Et, plus précisément, l'hyperbole
RépondreSupprimerQuelle hyperbole ? Cette figure de style n'est d'ailleurs pas une métaphore.
RépondreSupprimer« L'hyperbole est marquée par des affixes augmentatifs (Dict. de ling.) : préfixes (hyper-, extra-, maxi-) ou un suffixe (-issime), par des périphrases de comparaison ("une sorte d'effroi rance et misérable auprès duquel la peur épaisse d'un meurtrier n'était que bagatelle" GOMBROWICZ, Ferdydurke, p. 190… »
Bernard Dupriez, Gradus — Les procédés littéraires (Dictionnaire), UGE, 10/18, 1980, p. 238.
Rhétoriquement, vous avez raison, bien sûr.
RépondreSupprimerQuoique l'hyperbole ne soit marquée dans rien de tout cela, quelquefois ; affixe ou suffixe, ou périphrase
Et, non, c'est pas une métaphore. Je parlais par abus de langage de metataxe quelconque
Là, Gombrowicz, c'est pas une
ni métaphore, ni hyperbole
c'est une image