Quand j'ai visionné ce film pour la première fois, en 2009, je n'y ai vu qu'une simple paraphrase mise à jour d'In girum imus nocte et consumimur igni (1978), grevée par un ton emphatique et donneur de leçons, au point que je n'ai même pas jugé bon d'en faire la publicité ici-même.
Hélas, quatorze ans plus tard, force est de constater qu'il n'a pas pris une ride, bien au contraire.
Hélas, quatorze ans plus tard, force est de constater qu'il n'a pas pris une ride, bien au contraire.
Si le fond est effectivement (et malheureusement) imparable la forme est chiatique au possible et bien loin d'avoir "tué" le père Guy Ernest. C'est dommage, toute démonstration de cette eau là mériterait d'être plus largement connue. On ne peut pas dire que ses auteurs contribuent à ce dernier aspect de la question.
RépondreSupprimerMerci, en tout cas, pour cette diffusion.
Dans un genre tout aussi plombant mais quand même mieux agencé, "Alerte à Babylone" est très bien. On y croise, entre autre, le camarade nuisant Jacques Philipponneau.
Le bonjour chez vous,
Pierre
On est bien d'accord, Pierre : le ton ridiculement grandiloquent de la voix off (celle de Brient lui-même) sabote complètement ce judicieux montage.
RépondreSupprimerEt même si le terme n'est pas faux, l'emploi surabondant du mot "esclave" — là où Debord, plus astucieusement, parlait de "petits employés serviles", si ma mémoire est bonne — dessert également le propos.
Merci pour "Alerte à Babylone", que je ne connais pas : je vais aller voir ça.
Et le bonjour chez vous également, comme on dit au village.