Pfiiiou !…
Ce mec-là a déclenché tant de choses dans les têtes adolescentes d'alors (celles des années soixante-dix), lui qui n'a jamais eu les honneurs d'un véritable premier rôle (contrairement à son comparse de toujours que fut Jean Rochefort — en Cavaleur chez Philippe de Broca ou plus tardivement en Don Quichotte avorté chez Terry Gilliam) mais il délivrait une image bien plus intense et folle et inouïe de la liberté — même en beauf ahuri chez Joël Séria et parfois jusqu'au cathédralesque !
Le dictionnaire des idées reçues se souviendra peut-être qu'il fut le Bouvard de Carmet-Pécuchet dans une jugulaire adaptation télévisuelle de Jean-Daniel Verhaeghe en 1989 ?
♫♪♬ Et allez donc envoie la ritournelle… ♪♫♪
Mais il rest'ra chez ma tante
Comme cett' chanson entêtante
La seul' qu’on a ouïe de lui
Et qui ne saurait lui dire « oui » ?
Entendu sur France Q le 25 à 7 h 43 [si tu peux le choper : https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-7h/journal-de-7h-du-jeudi-25-avril-2019 ], cette vérité du Mariolle : "Le respect, c'est louche."
RépondreSupprimerOuaipe, schizo, on chope tout ce qu'on veut dans ce monde faussement gratuit qui devait bien faire dégueuler cet octogénaire mort (mais 80, c'est tant ?) : c'est ici, à partir de 07'20", et ça me remet en mémoire comment des gars voulaient me péter la gueule Quai de la Gare voici (hem… heu…, bref…) foutrement longtemps parce que je dégueulais leur "Respect, man : je te respecte, tu me respectes !"
RépondreSupprimerMais le fait que je critique directement leur notion du "respect" les a tellement déstabilisés qu'il m'ont fissa foutu la paix.
N'empêche, faudrait qu'on en cause un jour, de cette notion pas si éloignée de la tolérance et de l'essai de John Locke (mais quel caillera dirait en face : "Tolérance, Man !", au moment ou il te balance un glaviot à la tronche ?)
Ah, merde, désolé, total respect (ET POUR LES VEGAN AUSSI, JE JURE !!! — au cas où le "glaviot" serait d'origine animale) !
Merci, schizo (pff…) : l'extrait provient de cette émission de France Inter, à partir de 32'20".
RépondreSupprimerEt désolé de ne pas éprouver de respect pour les véganes (sans compter que le mot n'est même pas français mais on s'en fout — comme je me fous de la France et des nations et de tous les soi-disant "mêmes"), mais il se trouve que si je dormais malencontreusement à 07h43 mercredi 25 j'étais parfaitement éveillé le lendemain, jeudi 26, tout ouïes ouvertes à cet ahurissant débat entre un tenant de l'abattoir à domicile et une activiste de la L 214.
C'est la voix énervée et sanglière de Paul Ariès qui m'a complètement réveillé, un Antoine Spire puissance X, et puis ensuite sa puissance argumentative, comment il a acculé Brigitte Gothière jusqu'à de pauvres retranchements.
Les vegan complices des GAFA ?
Pensons aux possibilités, et aux profits éventuels des uns et des autres.
Magnifique émission de science-fiction en direct, en tout cas !
Tuons tout le bétail pour cesser de le faire souffrir.
Tuons aussi ses prédateurs naturels puisqu'ils n'auront plus rien à becqueter.
Et le reste de la chaîne biologique, qu'en fait-on ?
On anéantit aussi les insectes, les poissons, etc. ?
Bref, on élimine tous les autres animaux que les humains ?
Cela mérite amplement réflexion, avant que nous-mêmes ne devenions pas de la fausse viande — si tant est que ce soit pas déjà le cas.
Et là encore, cette histoire de "respect" — envers les animaux.
Et toute la question de la définition de l'être humain.
"La prédation animale est un vrai problème."
Waouh, je lis Podium !
Le débat évoqué m'a surpris dans la salle de bains et j'aurais bien baffé Ariès, qui peut difficilement ne pas être conscient de l'énormité de certaines de ses positions - assénées sans aucune intention de dialogue face à une interlocutrice qui elle y allait en douceur et ne cachait pas certains doutes.
RépondreSupprimerMais j'étais venu dans vos commentaires dire merci pour les vidéos et la chanson de Caussimon.
Marielle était chouette, l'annonce de sa mort a fait remonter plein de souvenirs, d'abord la voix fabuleuse (coffre plus bagout), le marchand de parapluies (Seria), les deux crétins de Coup de torchon, les Mois d'avril, tout ça.
Si on se méfiait pas des gros mots, on dirait patrimoine.
M'enfin Pop, même en attrapant ça dans un demi-sommeil, j'ai saisi la juste colère de Paul Ariès. Il a raison, l'irrespect d'une imbécile qui voudrait que les animaux n'existent pas pour qu'il ne souffrent pas s'impose.
RépondreSupprimerPar ailleurs, L 214 accuse l'ouvrier d'abattoir aussi bien que leur patron [https://www.l214.com/communications/20180913-proces-abattoir-mauleon-licharre]... Il faut d'ailleurs se méfier de quiconque perçoit une sensibilité humaine chez les animaux, c'est toujours quelqu'un qui porte honteusement sa propre animalité.
L 214 est un agent de l'utopie aseptisée promouvant un monde sans chair, et c'est à coup de smartphone qu'on y balance des éleveurs débordés au motif de la maltraitance animale, et ce sans qu'ils ne sachent rien de la condition d'agriculteur en contexte économique. À tel point qu'ils s'en remettent à l'État, garant et prescripteur des normalisations “économétrisant” la gestion des bêtes.
Dans le rêve de mon deuxième premier sommeil j'ai vu des L 214 en camp de rééducation risquant “l'admirable cholestérol” chez Calmos.
Pas d'accord, schizo : Brigitte Gothière n'est certainement pas une imbécile, et l'affaire est tellement complexe qu'il est difficile de clamer une position tranchée (même si je n'ai guère fait dans la nuance ci-dessus…)
RépondreSupprimerMais tu devrais filmer tes rêves, ça enverrait un max !
Merci, M'sieu Pop, pour ce gros mot rabelaisien, "patrimoine", qui rime avec "moines", leur chaussée dont je ne ferai pas un fromage et leur chartreuse bien plus savoureuse que l'aliénation religieuse.
Et la chanson de Caussimon (musique de Philippe Sarde, ne l'oublions pas !) est une antienne du présent blogue, du moins depuis ce billet.
Sale temps pour les acteurs à moustache depuis la disparition du délicieux Jean Bouise.
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