« C’est une sorte de loi absolue que partout, en tous lieux, à toute période de la civilisation, dans toute croyance, au moyen de quelle discipline que ce soit, et sous tous les rapports, — le faux supporte le vrai; le vrai se donne le faux pour ancêtre, pour cause, pour auteur, pour origine et pour fin, sans exception ni remède, — et le vrai engendre ce faux dont il exige d’être soi-même engendré. »
Paul Valéry, « Petite lettre sur les mythes » [1928], in Variété
(Œuvres, tome I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1957, p. 966)
Cher GWFW, votre correction n'était pas là indispensable car ainsi écrivait Valéry. Un exemple en est donné par Grevisse (paragraphe 452) comme pur caprice d'écrivain : « Le reste des individus […], quelle soit leur valeur et leur compétence personnelle. »
RépondreSupprimerQuant à Hegel, il disait mieux en sa "Phénoménologie" : « Le faux est un moment du vrai (mais non plus en tant que faux). »
http://www.youtube.com/watch?v=GzmmNXXUMBU&feature=relmfu
RépondreSupprimer( Jérôme chez le kebab )
Exact, Pierre : Grevisse cite également Gourmont et Duhamel.
RépondreSupprimerAu temps pour moi et grand merci, je vais donc supprimer ma correction intempestive.
Je connais bien sûr ce passage de la Phénoménologie (que j'ai d'ailleurs cité aux débuts de ce blogue) ensuite détourné par Debord, mais je ne pensais pas lire ce genre de propos sous la plume de Valéry.
Au risque de vous déplaire, j'aime Valéry.
RépondreSupprimerBien sûr, ce n'est pas là le lieu ; mais où est-il ?
Mais voyons, thé, pourquoi cela me déplairait-il ?
RépondreSupprimer(et une fois de plus, rien compris à ce dernier pseudo…)
page 120
RépondreSupprimerMerci, "personne pure, ombre divine" : sans vous , je n'aurais jamais retrouvé !
RépondreSupprimer(Et soit dit entre nous, "Et mon cœur n'était que vos pas", c'est de la beauté, non ?)
Oui.
RépondreSupprimerVous ne le lisez pas assez souvent...
Comme j'avais un peu de tps ce we, me suis mis
RépondreSupprimerà Jonquet,
que vous devez aimer
un tant soit peu
que je n'aime pas
toujours pour les mêmes raisons
non pas une écriture toute ronde comme Manchette
un peu plus stylé
mais
un soufflé qui tombe vite.
Oui, suis désagréable
comme critique.
J'aime que l(on m'enchante.
Valéry est l'un parmi d'autres.
Et, il y en a tant d'ennuyeux.
Ourf !
RépondreSupprimerManchette, "une écriture ronde" ?!
Je ne dirais pas ça : plutôt sèche et directe, disons même : implacable, à mon sens, comme un tir de .38. Et bien plus stylée que celle de Jonquet, qui n'a rien de marquant mais dont effectivement les premiers romans sont très appréciables — tous ceux d'avant Moloch, du moins.
http://chutedestrings.com/
RépondreSupprimer( blog musical pour faire ses devoirs )
Sur le sujet je conseille la lecture du desormais classique "Les Grecs ont ils cru a leurs dieux?" de Paul Veyne.
RépondreSupprimer"Dans mon pays, on ne questionne pas un homme ému"
RépondreSupprimerArrête ton char : j'avale, et ris.
RépondreSupprimerHem.
mais,
RépondreSupprimerseuls
les poètes
PS
RépondreSupprimerEst-ce-qu'on va pardonner à Vincent de confondre mythes et dieux ?
Doura.
RépondreSupprimerДурак ?
RépondreSupprimerLynda Lemay ?
RépondreSupprimer