Il faut beaucoup de prodigues pour faire un peuple généreux, beaucoup d'indisciplinés pour faire un peuple libre, et beaucoup de jeunes fous pour faire un peuple héroïque.
Georges Bernanos, Les enfants humiliés [1940], Gallimard, 1949, rééd. coll. "folio" n°303, 1973, p. 62
Bernanos, ici?
RépondreSupprimerWhat a pleasure, George!
Ciel !
RépondreSupprimerCher Consul d'un monde définitivement englouti, je ne comprends guère votre surprise : Bernanos est un peu le Bloy du XXème siècle, sa plume ardente a tout pour me plaire, fors la foi…
RépondreSupprimerMême si mon inclination me dirigerait plutôt vers Berna (Serge) tout court, naturellement…
On ajoute généralement "mon mari !", thé (si c'est vous)…
" J'ai entendu maintes fois déplorer par les fascistes espagnols le préjugé antisocial des petits garçons français qui prennent plaisir à voir Guignol rosser le gendarme. Il y a là, disaient ces messieurs, une minuscule glande de sécrétion anarchique dont nos chirurgiens opéreront facilement l'ablation. Soit! Les mêmes docteurs observent, dans l'Evangile, une glande révolutionnaire et une glande juive, qu'il conviendrait également d'inciser. Nul doute qu'une pareille intervention eût suffi jadis, en modifiant légèrement le métabolisme de Saint-François d'Assise, à faire de cet exalté sympathique un solide chanoine, humaniste et réaliste. "
RépondreSupprimerBernanos, Les grands cimetières sous la lune.
Votre main, Georges.
C'est très empressément que je serre votre serre, cher Moine bleu.
RépondreSupprimerIl me semblait que le pseudo utilisé le suggérât et que
RépondreSupprimerdonc
"mon mari"
était presque un pléonasme