C'est pourtant ce que j'ai longtemps cru, lorsque me sont tombés sur le coin de la tronche des films aussi poignants que Duel au soleil ou Ruby Gentry, et que sont alors remontées en anamnèse des bribes de ce film-ci — la fin, surtout —, que j'avais vu tout gamin à la "Télévision française", sans doute peu avant l'éclosion de la troisième chaîne, sans en connaître ni le titre ni le réalisateur, et dont j'ai compris par la suite que son souvenir n'avait pas peu contribué à me précipiter dans les bras soyeux et rougeoyants du surréalisme, puis en bien pire brandonneuse compagnie…
Non, ce n'était pas la belle Jennifer si tourmentée, finalement : c'était Dolorès del Rio, encore plus oubliée.
S'enflammer dès l'enfance pour l'amour fou qui se révèle ensuite indissociable de la plus évidente révolte, dressant une vie debout, et tout ça grâce à ce vieux catho de King Vidor… quel paradoxe !
Non, ce n'était pas la belle Jennifer si tourmentée, finalement : c'était Dolorès del Rio, encore plus oubliée.
S'enflammer dès l'enfance pour l'amour fou qui se révèle ensuite indissociable de la plus évidente révolte, dressant une vie debout, et tout ça grâce à ce vieux catho de King Vidor… quel paradoxe !
Dolorès Del Rio, oubliée ?
RépondreSupprimerCertainement pas de ceux qui apprécient les jolies filles un peu garces !
Genre Eva Truffaut, par exemple…
RépondreSupprimerVous avez raison : ma mémoire a beau être labile, je ne m'en fais pas (de la bile) pour elle (Dolorès).
Pour Eva, je ne sais pas du tout.
RépondreSupprimerah bon ? jolie fille un peu garce ? c'est beaucoup me prêter , cher George que je ne connais pas et qui doit être aussi George que je suis Dolorès (l'inoubliable)
RépondreSupprimerMais si, mais si, Eva, jolie fille vous êtes.
RépondreSupprimerFaites pas vot' modeste...
Le Tenancier ne me contredira pas, ce me semble, si je précise que s'agissant de la belle Dolorès, j'entendais "garce" en son sens ancien, avec la connotation d'une certaine virilité : le contraire d'une midinette, quoi.
RépondreSupprimerRappelez-vous, Eva, le supposé guide des bacroumes d'Argelès, à l'orée du siècle…
donc, c'est C...
RépondreSupprimerEuh, non, désolé.
RépondreSupprimerCela dit, vous n'avez pas trop de raisons de vous souvenir. Et l'éventualité que vous ayez encore plus bu que moi, lors de cette paella champêtre, au point de mélanger les prénoms, me paraît très improbable…
Ne soyez pas déçu George. Nous finirons bien par tous nous réunir, non ?
RépondreSupprimerMais pourquoi diable serais-je déçu ? Et à propos de diable, votre propos m'évoque ceux des évangélistes…
RépondreSupprimerAh, mais c'est que garce signifie «jeune fille» dans la langue ancienne, pas de quoi égarer Éva sur les sentiers de la virilité féminine, non, non !
RépondreSupprimerÉva... la paella champêtre, voyons... ça ne vous dit rien ?
ArD