Peut-être pas grand-chose, sauf une page au beau milieu de l'excellente trilogie Krachevski de Serge Quadruppani (Rue de la Cloche, Métailié, coll. "Troubles", 1992, p. 148). Fidèle description de l'ambiance des réunions d'alors, avant d'aller coller dans le métro les fameux phylactères, avec leurs « becquets orientables » :
« Puis un barbu au sourire méphistophélique monta sur la table pour lire un éloge du docteur Petiot en alexandrins et une espèce de clergyman qui faisait office de président décréta une pause. »
Je me souviens y avoir repris la plume de Joachim du [Re]bellay, quand je ne signais pas Tom Pinoku :
Et de ce titre beau comme une prison qui brûle, à une époque où l'on ne lisait pourtant déjà plus Dubo-Dubon-Dubonnet dans les tunnels reliant les stations du métro.
Et d'un couscous géant pour lequel la semoule avait été servie moulée dans le creux d'un féminin mannequin de vitrine.
Et d'un couscous géant pour lequel la semoule avait été servie moulée dans le creux d'un féminin mannequin de vitrine.
Belle aventure, pourtant bien moins exaltante que celles qu'elle appelait…
un souvenir qui me poursuit
RépondreSupprimerCa se trouve encore, ça? Serge affirme ne plus en avoir même pour lui.
RépondreSupprimerIl doit m'en rester un carton quelque part, mais pas à portée de main, et il manque des numéros. Dire que les milliers d'exemplaires du bouillon ont presque tous été bazardés sur le trottoir au moment de la fermeture de La bonne descente !
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