Pour Alain Antczack, le Père Noël portait les habits du magistrat. Hier, ce chauffard détenu depuis mai 2007 a été remis en liberté alors que le tribunal correctionnel de Guéret (Creuse) venait de le condamner à huit ans de prison pour « homicide involontaire ». Motif : la présidente a omis de mentionner son maintien en détention.
« C’est une boulette car on ne condamne pas quelqu’un à huit ans d’emprisonnement pour le laisser libre ensuite », a aussitôt commenté Me Emilie Bonnin-Bérard, l’avocate du prévenu, qui a par ailleurs fait appel de la condamnation. « C’est une erreur impossible à corriger, il n’y a rien à faire », réagit avec consternation et fatalisme M e Philippe Lefaure, conseil de la famille du gendarme tué involontairement par le chauffard, le 25 mai 2007, à Pontarion dans la Creuse.
L’adjudant-chef Michel Joachim, 44 ans, marié et père de deux fils, le prend en chasse avec sa moto. Détournés d’une mission, deux autres motards convergent aussi vers Pontarion. La course-poursuite s’achève tragiquement : le deux-roues de l’adjudant-chef percute celui d’un de ses collègues arrivant en face.
Poursuivi à cause de son comportement et de ses manœuvres dangereuses pendant sa fuite, Alain Antczack a toujours démenti avoir voulu tuer qui que ce soit. Hier, le tribunal correctionnel, qui avait mis son jugement en délibéré, l’a reconnu coupable d’homicide involontaire, lui infligeant huit ans de prison, conformément aux réquisitions du procureur. Une peine assortie de l’annulation du permis de conduire avec interdiction de le repasser pendant cinq ans et d’une interdiction de séjour dans la Creuse pendant la même durée. Considérant la condamnation trop sévère, le prévenu et son avocate ont dès hier envisagé de faire appel. A ce second procès, Alain Antczack comparaîtra libre.
« C’est là tout le problème, estime Me Philippe Lefaure. Viendra-t-il à cette audience ? Nous n’avons aucune garantie. » En attendant, les proches du gendarme décédé, promu major à titre posthume, se demandent comment une erreur aussi profitable au chauffard a pu survenir. « Quand on prononce une peine et qu’on souhaite que le condamné reste en prison, il faut obligatoirement mentionner le maintien en détention, d’abord à l’audience, puis sur le dossier, précise un magistrat. Un tel oubli n’est pas une erreur matérielle. Il n’y a donc aucune rectification possible. »
Georges, la collection complète de chute libre chez Champ libre pour 260 euros, je prends ou pas, sachant que cette année,je n''ai plus de salaire et que j'ai déjà deux titres sur les 21, que je n'honore pas mes contrats et que je suis toyalement insomniaque.
RépondreSupprimerMerci de me répondre, docteur Weaver
Hélas, je n'en ai aucun en stock pour le moment. Mais il m'arrive d'en voir passer… Remplissez votre bas de laine, sachant qu'en valeur d'échange, ce devrait être moins que cela (je dirais plutôt 150 €).
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