tag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post9170823775183579759..comments2024-03-17T00:10:10.285+01:00Comments on <br>L'Ex, homme-âne-yack: Écho de NarcisseGeorge WF Weaverhttp://www.blogger.com/profile/08142923950064293275noreply@blogger.comBlogger7125tag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-14974532174321856362009-02-22T21:12:00.000+01:002009-02-22T21:12:00.000+01:00Merci. Une claque sérieusement administrée, en eff...Merci. Une claque sérieusement administrée, en effet, mais du genre de celles qui réchauffent lorsqu'on est gelé. Je m'aperçois d'ailleurs seulement maintenant, concernant cette histoire de "e" caduc (pas certain d'avoir bien compris, au demeurant…), que le dernier vers du premier quatrain comporte 13 syllabes, si l'on prononce "esclavEU", conformément à la logique du troisième vers du second quatrain.George WF Weaverhttps://www.blogger.com/profile/08142923950064293275noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-69389653487841527192009-02-21T20:57:00.000+01:002009-02-21T20:57:00.000+01:00(Le deuxième mot est évidemment "voulais"...)(Le deuxième mot est évidemment "voulais"...)ubifaciunthttps://www.blogger.com/profile/15262046407445709078noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-89996018470268645712009-02-21T20:56:00.000+01:002009-02-21T20:56:00.000+01:00Je vous laisser un sordide commentaire avant-hier ...Je vous laisser un sordide commentaire avant-hier en lisant ces 14 vers. Juste pour dire que c'était bien (vise la gueule de l'argumentaire). <BR/><BR/>Seulement du coup, après la claque administrée par "anonyme", j'ose plus...<BR/><BR/>toutes mes z'ex-<BR/>cuses.<BR/><BR/>(et j'ai beaucoup aimé, voilà...)ubifaciunthttps://www.blogger.com/profile/15262046407445709078noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-17083552735716994182009-02-21T14:03:00.000+01:002009-02-21T14:03:00.000+01:00Dans le mille, cher Anonyme timide : à l'époque où...Dans le mille, cher Anonyme timide : à l'époque où j'ai composé cette pièce, j'étais habité par <I>Le bateau ivre</I>, je me le récitais en boucle, le hurlant parfois au volant de ma deux-chevaux. Il me fascinait, cet emploi du verbe "démarrer" qui termine l'introduction du poème.<BR/>Sinon, mes compétences en histoire de la langue sont très inférieures aux vôtres :<BR/>1) Ne pouvait-on donc pas dire «… écloREU grèvEUZÉdéraisons» ? Je l'ignorais.<BR/>2) Pour la graphie, j'avais scrupuleusement suivi celle de l'original, lu dans je ne sais plus quel recueil : Lagarde et Michard, peut-être ? Ça remonte quand même à 18 ans, cette histoire (cf. <A HREF="http://lexomaniaque.blogspot.com/2009/01/que-reste-t-il-de-nos-amours.html" REL="nofollow">Que reste-t-il de nos amours ?</A> : je pensais que certains auraient cliqué sur l'image). En tout cas, je me souviens que le <I>bastyront</I> y était orthographié tel quel, et c'est sur ce modèle que j'avais écrit <I>démocrassye</I>, en complète méconnaissance du terme maurrassien (ou plutôt, de sa paternité).<BR/>3) Idem : pas d'esperluette dans l'exemplaire que j'avais en main à l'époque. Tiens, je remarque que vous redoublez votre 3ème point, tout comme certain "lexomaniaque" avec qui je conversais en septembre…<BR/><BR/>« grand-père sistésigne a dit…<BR/><BR/> Mon cher fils gwfw, ce que dit le Robert ne contredit en rien ce que je vous disais même si le sens du renforcement est le moins fréquent. En l'occurrence, en ce qui concerne "remplir", "r(e)" indique le renforcement ( c'est-à-dire l'intensité)ou peut être considéré éventuellement comme une forme plus moderne du verbe (v. plus bas).<BR/> Un indice? Citez-moi une seule phrase dans la vie quotidienne ou dans la littérature où "remplir" pourrait signifier: "emplir une deuxième fois". Disons plutôt qu'emplir, étant une forme vieillie de remplir appartient à un registre plus soutenu que remplir et voilà tout.<BR/> Ah! enfin des débats de fond sur ce blogue.<BR/> P.S.<BR/> 1) On ne donne pas les références d'un dictionnaire par page mais par lemme (entrée). pour faire son malin, on écrit: s.v. = sub voce). (Si on veut être pédant et "discutaillon" , soyons-le tout à fait.)<BR/> 2) Je vous donne une version un peu plus récente du Robert sur le sujet: "re": " Élément, du latin re (var. ré, r- devant voyelle) indiquant un mouvement en arrière, qui exprime : le fait de ramener en arrière (rabattre, recourber), le retour à un état antérieur (refermer, rhabiller), la répétition (redire, réaffirmer), le renforcement, l'achèvement (réunir, ramasser) ou un sens équivalent de la forme simple vieillie (raccourcir) ou réservée à d'autres emplois (raffermir, rameuter)." et vous renvoie également à Grevisse.<BR/> 2) Pour une fois que les échanges ne se terminent pas par des insultes du genre "va te faire enc..., petite b..." et j'en passe, j'en profite.<BR/> Bien à vous. »<BR/><BR/>Mille mercis pour vos remarques.George WF Weaverhttps://www.blogger.com/profile/08142923950064293275noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-62056032196617774622009-02-21T10:08:00.000+01:002009-02-21T10:08:00.000+01:00Le premier hémistiche du premier vers est magnifiq...Le premier hémistiche du premier vers est magnifique (on s'en veut de n'y avoir pas pensé soi-même); reste à composer à partir de là un sonnet qui soit à la hauteur d'un si beau début. Celui-ci est très réussi, félicitations; quelques petites remarques cependant:<BR/>1/ le 3e vers du second quatrain ne va pas: il est impossible (dans le XVIe siècle imaginaire où aurait été composé ce sonnet) que la sixième syllabe de l'alexandrin, qui porte un de ses deux accents majeurs, soit un "e" caduc (non accentué par définition);<BR/>2/ l'orthographe pseudo-ancienne doit rester vraisemblable; pour cela, elle doit fuir le pittoresque trop facile et rester conforme à l'étymologie. Du Bellay, qui a suivi les cours du grand helléniste Jean Dorat, n'aurait jamais écrit l'affreux "démocrassye" du dernier vers du 1er tercet (graphie qui évoque par ailleurs la "démocrassouille" de Maurras et ses amis). Le y de "bastyront" semble pareillement superflu.<BR/>3/ en revanche, vous pourriez renforcer l'allure Renaissance en substituant des esperluettes aux "et" des vers 7 & 8<BR/>3/ certains anachronismes ont évidemment du bon: je passe sur les "supermarchez" et le "qualitatif", et je relève surtout "qui démarrent la vie" - où il me semble que vous prenez le verbe non comme un vulgaire synonyme de "commencer", mais dans le sens où Rimbaud l'emploie ("Et les péninsules démarrées / N'ont pas connu tohu-bohu plus triomphant"). Me trompé-je?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-24485421994260338922009-02-20T22:53:00.000+01:002009-02-20T22:53:00.000+01:00Thé, pardon de vous le faire remarquer, mais c'est...Thé, pardon de vous le faire remarquer, mais c'est vous qui me semblez fatiguée : "peux", "Pénéloppe", absence de ponctuation (lexomaniaques nous sommes, vous rappelez-vous ?)… et c'était La Boétie, non Du Bellay, l'ami de Montaigne.<BR/>«Qui fait encore des charades ?», «on ne fait plus de sonnet, de nos jours». Qui ? Pourquoi pas ? Même Jacques Jouet a voici peu réédité des pantoumes de René Ghil. Sans parler de la fascination de Roubaud pour les sonnets à forme fixe de la fin du Moyen-Age. Pour ma part, je ne lis rien d'obsolète chez Marot, dans ses rondeaux. <I>Dedans Paris, ville jolie…</I>George WF Weaverhttps://www.blogger.com/profile/08142923950064293275noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-86702107165580224622009-02-20T22:37:00.000+01:002009-02-20T22:37:00.000+01:00Montaigne est fatigué, et ne peux répondre à son a...Montaigne est fatigué, et ne peux répondre à son ami. Et Pénéloppe tisse, tisse<BR/>George, on ne fait plus de sonnet, de nos joursthéhttps://www.blogger.com/profile/16183252437939830822noreply@blogger.com