tag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post8860032928563928263..comments2024-03-17T00:10:10.285+01:00Comments on <br>L'Ex, homme-âne-yack: Un héraut de notre tempsGeorge WF Weaverhttp://www.blogger.com/profile/08142923950064293275noreply@blogger.comBlogger47125tag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-86552908279266943882009-03-16T22:13:00.000+01:002009-03-16T22:13:00.000+01:00Sans doute. Vous savez bien que je voulais dire d...Sans doute. Vous savez bien que je voulais dire <I> discourtoise </I>. Et que <I> disconvenant </I> n'était pas le mot <I> adéquat </I> .théhttps://www.blogger.com/profile/16183252437939830822noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-88104996375713756552009-03-16T11:36:00.000+01:002009-03-16T11:36:00.000+01:00Marrant, que vous employiez ce terme, "disconvenan...Marrant, que vous employiez ce terme, "disconvenant" : il nous ramène droit à Spinoza, à ses explications sur les choses qui conviennent ou disconviennent en nature…George WF Weaverhttps://www.blogger.com/profile/08142923950064293275noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-67979549148242249042009-03-14T23:55:00.000+01:002009-03-14T23:55:00.000+01:00Bon, il est tard, je saute les passages entre Geor...Bon, il est tard, je saute les passages entre George et lex<BR/><BR/>Lex, je ne voulais être, en aucun cas, disconvenante . Même si , je suppose, ce mot ne peut se dire.<BR/>Je répondais à George, qui a , sans doute, plus l'habitude de mon langage.théhttps://www.blogger.com/profile/16183252437939830822noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-47579571713406822062009-03-14T20:32:00.000+01:002009-03-14T20:32:00.000+01:00Le terme est signalé dans la page à laquelle je re...Le terme est signalé dans la page à laquelle je renvoyais, mais absent du <I>Gradus (Les procédés littéraires)</I> de Dupriez. Mazaleyrat et Molinié ? Connais pas, mais leur définition est excellente… Mmmh… non, stop, mes étagères croulent déjà trop ! Et puis zode, après tout !George WF Weaverhttps://www.blogger.com/profile/08142923950064293275noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-27716952901563359342009-03-14T20:24:00.000+01:002009-03-14T20:24:00.000+01:00Vous m'avez fait rouvrir un livre qui dormait depu...Vous m'avez fait rouvrir un livre qui dormait depuis des années: le Vocabulaire de la Stylistique, de Mazaleyrat et Molinié, qui non seulement répertorie le chleuasme, mais encore renvoie à un synonyme! Attention, spécial collectionneur de mots: autocatégorème... La définition qu'ils en donnent est la suivante: "Variété d'ironie, selon laquelle le locuteur feint d'accepter un blâme, ou même s'en charge exagérément, pour mieux le rejeter, en créant, chez les auditeurs, une réaction de refus face à cette auto-accusation." <BR/>En fait le mot signifie littéralement en grec autoaccusation.<BR/>Fin de l'épisode.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-18620792521992925382009-03-14T20:09:00.000+01:002009-03-14T20:09:00.000+01:00Merci pour les références et pour cet échange. Heu...Merci pour les références et pour cet échange. Heureusement que vous m'avez répondu car je partais avec un faux-sens en tête: le mot en grec, moderne en tout cas (pour mon grec ancien, même remarque que pour mon latin), signifie juste "moquerie, raillerie" et non raillerie tournée vers soi-même , encore moins fausse modestie.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-49260197283186151042009-03-14T17:10:00.000+01:002009-03-14T17:10:00.000+01:00Bon, on finit toujours par retrouver les ouvrages ...Bon, on finit toujours par retrouver les ouvrages vraiment indispensables. Le mot se trouve bien chez le cher Dupriez, qui renvoie à Lausberg, <I>Handbuch der literarischen Rethorik</I> (Munich, Max Hueber, 1960) et à Morier, <I>Dictionnaire de poétique et de réthorique</I> (PUF, 1961; rééd. augm., 1975).George WF Weaverhttps://www.blogger.com/profile/08142923950064293275noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-75467828058215505932009-03-14T16:50:00.000+01:002009-03-14T16:50:00.000+01:00Non, je suis tombé dessus par hasard voici peu, un...Non, je suis tombé dessus par hasard voici peu, une recherche n'ayant rien à voir m'ayant mené à <A HREF="http://lemotdujour.over-blog.com/article-16517871.html" REL="nofollow">cette page</A>. Je viens de vérifier dans le Grand Robert (dont j'ai le premier tome sous la main) : rien entre "chlamyde" et "chloral". Peut-être une invention de Dupriez, l'auteur du <I>Gradus</I>, qu'en revanche je ne retrouve pas pour l'instant.<BR/>Pour la perte de niveau, je confirme, du moins, en ce qui me concerne, pour l'allemand et les maths : j'avais voici longtemps un niveau "Maths Spé", je ne connais même plus le théorème de Pythagore, encore moins sa démonstration. Ni même Thalès, m'aperçois-je !George WF Weaverhttps://www.blogger.com/profile/08142923950064293275noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-55695651892443541032009-03-14T16:28:00.000+01:002009-03-14T16:28:00.000+01:00Non, non, il n'y a là ni modestie ni moquerie. Si ...Non, non, il n'y a là ni modestie ni moquerie. Si on n'enseigne pas à un niveau assez élevé et si on ne prend pas le temps (ou la peine) de maintenir le sien, il baisse. D'après ce que m'ont dit les enseignants d'autres matières, ce n'est pas vrai qu'en latin. <BR/>Chleuasme: je ne savais pas qu'on avait emprunté ce mot. Merci, je garde. Où l'avez-vous trouvé? Robert le Petit ne le connaît pas, ni Littré, ni Furetière, ni l'académie(1762). Je n'ai pas le Grand Robert sous la main. Mais un soupçon me vient: ne serait-ce pas vous qui l'auriez frauduleusement importé?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-32202534361769043692009-03-14T14:59:00.000+01:002009-03-14T14:59:00.000+01:00Rappelez-vous : j'avais cru le clore une première ...Rappelez-vous : j'avais cru le clore une première fois en vous renvoyant à Littré :<BR/>« EMPLIR, REMPLIR. Rigoureusement, remplir signifie emplir de nouveau. »<BR/>Puis vous aviez croisé le fer, et nous reprîmes le débat.<BR/>Mais il est vrai que la nuance de "sur-le-champ" n'était pas absente de mon "derechef". En vérifiant ce mot dans mon <I>Petit Robert</I> (« La rousse aux petits roberts », me disait joliment voici peu un ami), p. 603, je tombe sur le mot "déréistique", qui me plaît beaucoup.<BR/>Bon, je vais poursuivre mes recherches. Je remarque juste qu'après quarante années d'enseignement du latin, dire comme vous le faites : « mon latin n'est plus bien fameux non plus » me semble un peu trop modeste, voire relever du chleuasme.George WF Weaverhttps://www.blogger.com/profile/08142923950064293275noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-26103060523593873972009-03-14T14:40:00.000+01:002009-03-14T14:40:00.000+01:00Il est drôle, votre "derechef". Si je comprends bi...Il est drôle, votre "derechef". Si je comprends bien vous voulez clore définitivement ce débat "pour la deuxième fois"? Ce n'est logiquement pas possible. Allez, je vous taquine. Je ne sais pas pourquoi on donne si souvent ce sens à "derechef". est-ce à cause de la sonorité?<BR/>Pour répondre à votre question, nous nous sommes croisés alors que j'avais un autre pseudo... Je ne peux pas vous en dire plus pour l'instant.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-12169562146957422702009-03-14T12:51:00.000+01:002009-03-14T12:51:00.000+01:00Dont tact.Pour rouvrir un précédent débat, et dere...Dont tact.<BR/>Pour <I>r</I>ouvrir un précédent débat, et derechef le clore à jamais, je me permets de vous communiquer ceci, qu'on lit sur la page <A HREF="http://www.dico-definitions.com/dictionnaire/definition/25134/Remplir.php" REL="nofollow">« remplir »</A> d’un dictionnaire en ligne qui me semble correct :<BR/>Emplir de nouveau. <I>Ce tonneau a fui, il faut le remplir. </I><BR/>« Remplir du point, de la dentelle » : refaire à l'aiguille les fleurs qui sont rompues à du point, à de la dentelle, ou y en ajouter de nouvelles.<BR/>Au fait, je ne me souviens pas vous avoir croisé auparavant, chez les Moissonneuses. Avant ce début septembre 2008, entends-je — mais il est vrai qu'alors j'y débarquais à peine moi-même…George WF Weaverhttps://www.blogger.com/profile/08142923950064293275noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-16641601229235961002009-03-13T23:51:00.000+01:002009-03-13T23:51:00.000+01:00Je répète que j'avais trouvé la discussion intéres...Je répète que j'avais trouvé la discussion intéressante. J'ai cru pouvoir y mettre mon grain de sel (pas attique mais latin) ayant passé plus de quarante ans de ma vie à étudier et tenter d'enseigner cette langue-là (peut-être en vain, l'avenir de mes élèves le dira, mais de là à me faire envoyer me faire "f..." et "enc..."...) Alors, vous comprendrez que moi qui suis tout juste capable de traiter d'adjudant quelqu'un qui me dit, alors que j'en ai largement passé l'âge, « on se tait! », je dise que je ne répondrai plus à aucun message de Thé . Est-il utile que je signale à Thé (oh! l'allitération, oh! l'assonance) que je n'ai jamais été « anonyme » sur ce blogue puisque j'ai depuis le début signé « lexomaniaque »? Désolé, George pour ce message peu intéressant, mais je ne pouvais laisser celui qui m'était adressé sans réponse. Qu'on se rassure, je ne viendrai plus troubler sa majesThé.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-60387225021530408592009-03-13T16:19:00.000+01:002009-03-13T16:19:00.000+01:00Tut, tut : mais enfin, qui a jamais parlé de "nati...Tut, tut : mais enfin, qui a jamais parlé de "nation", par ici ?? Et encore une fois, c'est vous qui laminez l'anonymat (« la manne honnie », ânonne l'ami) là où il n'y en a pas.George WF Weaverhttps://www.blogger.com/profile/08142923950064293275noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-57681057699574384452009-03-13T00:15:00.000+01:002009-03-13T00:15:00.000+01:00Bon, pour en finir , George, vous savez bien que j...Bon, pour en finir , George, vous savez bien que j'usurpe des pseudos imaginaires<BR/><BR/>Et pour ce qui est de la politesse formelle, je ne vois pas comment ceux qui osent me traiter d'adjudant, sans avoir la qualité de le faire, ni l'opportunité fortuite, ut.... ut.... ut...., ben qu'ils aillent se faire foutre. En français, c'est pas nécessaire de signifier le sens de ce que l'on peut appeler subordonnéethéhttps://www.blogger.com/profile/16183252437939830822noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-57335419519060790152009-03-12T23:45:00.000+01:002009-03-12T23:45:00.000+01:00et ça vient1- U t ut ut ut ut ut ut ut ...et ça vient<BR/><BR/>1- U t ut ut ut ut ut ut ut ut <BR/><BR/>2- Je suis une vraie pute et pas une hôtesse d'accueil. <BR/><BR/>3- Toujours grossière, va te faire enculer mais Spinoza en veut pas.<BR/><BR/>4- La différence quéquéqué entre Nation (ou nation) Etat, Société, Cité, je m'en soucie<BR/><BR/>5- Bonne était adéquate et ce qui me convient et celles qui me sont bonnes, je les connais<BR/><BR/>6- je ne râle pas , je ne suis pas aux portes de la mort. <BR/>Et chez George, pas de multiplicité d'anonymes. Il n'y avait qu'n anonyme extraordinaire, que vous nêtes pas.<BR/><BR/>7-Personne ne présente des excuses à ma place, George. Moi, je ne démords de rien.<BR/><BR/>8- J'ai accueilli personne, georges.<BR/><BR/>9- mes yeux en amande ne souffrent les papillons, que ce soit à l'aurore, au couchant, sous les tropiques ou en Alaska.<BR/><BR/>10- Je ne sais à qui j'ai affaire george, mais je suis là, avec Spinoza.théhttps://www.blogger.com/profile/16183252437939830822noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-65801749383022173492009-03-12T22:13:00.000+01:002009-03-12T22:13:00.000+01:00et dodo kafka, qui était moi. Là, suis fatiguée et...et dodo kafka, qui était moi. Là, suis fatiguée et répondrai demain ou dans qs hthéhttps://www.blogger.com/profile/16183252437939830822noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-72307309872139830052009-03-12T22:11:00.000+01:002009-03-12T22:11:00.000+01:00DODOthéhttps://www.blogger.com/profile/16183252437939830822noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-7086607083310964762009-03-12T15:41:00.000+01:002009-03-12T15:41:00.000+01:00Bigre, j'ignorais qu'on pût atterrir ici en traîna...Bigre, j'ignorais qu'on pût atterrir ici en traînassant sur la toile… Dans le TTP, Spinoza dit des choses très intéressantes sur ce qu'est la connaissance d'une langue étrangère : il ne s'agit pas seulement d'en connaître le vocabulaire et la grammaire, mais aussi l'ensemble de la culture, les connotations possibles des termes employés, etc.<BR/>Je m'aperçois que j'avais oublié de remercier Franz, dans ma réponse d'hier, pour l'impeccable citation de Kafka, qu'il faudrait graver au fronton de tous les édifices ayant trait aux livres. Lorsqu'on recherche les références de cette dernière sur Gougueule, on tombe en deuxième position sur <A HREF="http://209.85.229.132/search?q=cache:-ovErwci4rkJ:www.lesjta.com/html2fpdf/article_pdf.php%3Far_id%3D67+Mais+il+est+bon+que+la+conscience+porte+de+larges+plaies&cd=2&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&client=firefox-a" REL="nofollow">cette page-ci</A>.George WF Weaverhttps://www.blogger.com/profile/08142923950064293275noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-85285279176669652632009-03-11T23:14:00.000+01:002009-03-11T23:14:00.000+01:00Merci, George, pour votre message. J'étais tombé c...Merci, George, pour votre message. J'étais tombé chez vous en traînassant sur la toile J'y ai vu cette intéressante discussion qui tranche avec celles qu'on trouve sur les autres blogues et je m'en suis un peu imprudemment mêlé. Il faut dire, à la décharge de Thé, que ma lecture de Spinoza (tout à fait scolaire et superficielle) date, que mon latin n'est plus bien fameux non plus et que je suis peut-être un peu trop chatouilleux sur le plan de la politesse formelle.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-70499605862642024292009-03-11T18:21:00.000+01:002009-03-11T18:21:00.000+01:00Bon, c'est surtout à moi qu'il incombe de présente...Bon, c'est surtout à moi qu'il incombe de présenter des excuses, pour ce long laps de silence, même en ayant prévenu. D'autant que des remarques fort pertinentes ont été émises ici durant mon absence.<BR/>Honneur au dernier venu : cher Jean Démorpa, ravi de vous retrouver sous ces latitudes qui vous doivent beaucoup, et désolé pour l'accueil que vous a réservé Thé — dont les yeux papillonnaient sans doute à cette heure nocturne —, plus glaciale encore s'il est possible que Mrs. Danvers (la gouvernante de <I>Rebecca</I>). Concernant le procédé de signature, cela fonctionne certes parfois moins bien que dans les autres modes de rédaction de commentaires, mais celui-ci est le seul qui permette de "s'abonner par e-mail" afin d'être averti d'un nouveau commentaire concernant le même message. Cela fonctionne néanmoins si l'on réitère la tentative, après avoir pris l'indispensable précaution de copier tout le commentaire, car il arrive aussi que celui-ci disparaisse au cours de la tentative d'envoi (si ce déboire survient, il suffit alors de coller le contenu du presse-papiers dans la fenêtre de commentaire)…<BR/>Thé a raison sur un seul point (bien que là aussi elle vous ait effectivement mal lu), le 10 mars à 02:41 : Spinoza n'est certes en rien "révolutionnaire", du moins au sens que ce terme évoque de nos jours. Il ne vise pas à un renversement violent de l'ordre établi, le prologue du <I>Traité de la réforme de l'entendement</I> est très clair sur la question (voir <A HREF="http://hyperspinoza.caute.lautre.net/spip.php?article1477" REL="nofollow">§ 14 et suivants </A>). Même si, à sa manière, et considérant l'époque à laquelle il vivait, il était furieusement révolutionnaire. Votre remarque sur l'éventuelle valeur finale du <I>ut</I> de la deuxième phrase me paraît fort digne d’attention, mais je ne suis pas sûr que cela changeât au fond quelque chose, infléchisse le sens du texte. Car ce dont il est question, ce n’est pas la volonté des gouvernants, mais l’état de la société : que les sujets soient conduits comme un troupeau formé/habitué uniquement à l’esclavage ou afin qu’ils ne connaissent que celui-ci, je n’ai pas l’impression que ces traductions divergent quant au sens. La difficulté (ou plutôt la possible hésitation sur ce point) disparaît, me semble-t-il, dans les traductions de Appuhn et Moreau — ce dernier tirant le sens vers celui que vous proposez, avec sa nuance d’intentionalité : « <I>que l'on conduit</I> comme un troupeau uniquement formé… »<BR/>Mon latin est lamentable (au point que le texte ne m’évoquait même pas Tacite, merci ubi), mais il me semble que la traduction de <I>civitas</I> par Cité est effectivement la plus simple et la plus juste : qui pourrait entendre qu’on parle là d’une ville ?<BR/>Anonyme, merci pour la richesse de vos contributions : pour votre sollicitude envers la <I>solitude</I>, pour la citation de La Fontaine (fable vers la fin de laquelle on lit d’ailleurs : « Je lui voue au désert de nouveaux sacrifices »), pour avoir pointé le défaut majeur de la traduction de Saisset (au regard des canons modernes de la traduction, certes, mais pourquoi diable ces deux rendus différents de <I>civitas</I> ?), pour resserrer les liens entre Charles et Antoine, pour votre propre traduction, surtout : je souscris entièrement à l’éloge (discret) qu’en fait Thé, même si le fait est que je n’aurais pas répété, à la fin « cette société ». La seule chose qui m’intrigue, c’est la raison pour laquelle vous réservez la lecture de <I>Grand Meaulnes</I> aux adolescents, attardés, de surcroît : le roman est vaporeux, il est vrai, mais je trouve que c’est trop le déprécier. Je dois vous avouer que je vous prenais jusqu’ici pour le grand-père Sistessigne de jadis. Mais peut-être quelque spectre rôde-t-il encore…<BR/>Ubi, merci pour la <I>Vie d’Agricola</I>, et désolé pour mon <I>lapsus calami</I> du 3 mars à 19 :54 : c’était bien sûr « société » que j’avais à l’esprit en écrivant « solitude ». De toutes façons, je vois bien maintenant combien peu sensée était ma proposition : on y perd l’idée d’appellation, le <I>dici potest</I>.<BR/>Pautrat a également traduit le <I>TIE</I>, chez Allia, sous le titre <I>Traité de l’amendement de l’intellect</I>. Toujours aussi rigoureux, et le plus proche possible du texte original, comme on le voit à sa traduction du titre. Le seul reproche que je pourrais lui faire, dans sa traduction de <I>Ethica</I>, puisqu’il franchit le pas en rendant <I>affectus</I> par « affect » (ce que les précédents traducteurs ne pouvaient se permettre, faute de réception de Freud, sans doute), c’est de ne pas en avoir fait autant avec la traduction de <I>mens</I>, qu’il aurait pu traduire par le substantif « mental », ce qui présente l’avantage considérable de liquider le délicat problème des interprétations suscitées par les traductions par « âme » (Appuhn, 1904) ou « esprit » (Caillois, 1954).<BR/>Merci à tous (Thé, désolé pour les remontrances, mais les récriminations de Lexomaniaque me semblent parfaitement fondées), et encore mes excuses pour n’être intervenu qu’à la hâte et en méconnaissance de cause. J’espère n’avoir oublié personne… ah si ! Bira, bravo pour votre sagacité, mais merci de ne pas trop la laisser transparaître : vous savez bien les menaces que le législateur fait peser sur les sites qui s’ébattent à ce point dans une sexualité interdite… Et Michaux, je n’ai pas compris le lien.George WF Weaverhttps://www.blogger.com/profile/08142923950064293275noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-30611689443331181892009-03-10T10:59:00.000+01:002009-03-10T10:59:00.000+01:00A Thé, hôtesse d'accueil en (début de) formation.1...A Thé, hôtesse d'accueil en (début de) formation.<BR/>1) Pourquoi ce ton d'adjudant? Ce « on se tait » d'instituteur/trice à une classe de sales gosses à l'adresse de quelqu'un qui intervient pour la première fois sur ce blogue (en s'en excusant!) est à la fois grossier et incompréhensible. Mais n'importe, je vais tenter d'expliquer brièvement -après, je pars et « je me tais »- le terme de « révolutionnaire » que j'avais pris la précaution de mettre entre guillemets. Si l'on traduit le « ut » par « afin que » (ce qui se défend du point de vue de la langue), on dit que le pouvoir mène le peuple comme du bétail DANS LE BUT d'empêcher toute révolte. Il s'agit donc d'une contestation plus radicale du pouvoir. C'est tout. Ma suggestion était d'ailleurs faite sous la forme d'une question à laquelle vous ne répondez pas.<BR/>2) Je connais assez bien la différence entre une nation, un Etat, une société et une cité, là n'était pas la question. <BR/>3) L'emploi de l'adjectif « bonne » pour qualifier une traduction exacte et élégante est somme toute assez classique et ne justifie pas votre sèche remarque.<BR/>4) Enfin, au lieu de râler contre la multiplication des anonymes, vous auriez mieux fait de m'expliquer comment sortir de cet anonymat. Voilà, je me tais et je signe (comme j'avais justement signé mon précédent message, pour éviter que vous vous emmêlassiez les pinceaux). LEXOMANIAQUE.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-79859565163273471602009-03-10T02:41:00.000+01:002009-03-10T02:41:00.000+01:00Si plusieurs anonymes interviennent, on va s'emmêl...Si plusieurs anonymes interviennent, on va s'emmêler les pinceaux<BR/><BR/>D'autant plus que les traductions par Etat, Nation, société ne sont pas anodines.<BR/><BR/>Et qu'on fait Spinoza plus révolutionnaire qu'il se doit. Et George n'est pas le dernier.<BR/><BR/>La traduction du 1° anonyme , et du bel anonyme de ce blogue, <BR/>et je pensais qu'il allait être le seul, étant à nul autre pareil, <BR/>on le reonnaîtra toujours, <BR/>n'était pas ce qu'on pourrait dire bonne. Elle convenait. Dans le sens, la forme, l'élégance.<BR/><BR/>Et, je ne pense pas qu'il se posait la question d'une interprétation révolutionnaire. <BR/>Et, par ailleurs, je me demande bien ce qu'une interprétation révolutionnaire peut bien signifier.<BR/><BR/>Et, si on ne connaît pas le texte, on se tait.théhttps://www.blogger.com/profile/16183252437939830822noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-45516268568681049772009-03-09T16:29:00.000+01:002009-03-09T16:29:00.000+01:00Excusez-moi d'arriver si tard, mais je viens de li...Excusez-moi d'arriver si tard, mais je viens de lire votre intéressante discussion sur le texte de Spinoza et je me demande, à propos de la traduction d'anonyme, que je trouve bonne, si rendre "ut" + subjonctif par un participe apposé ("habitués")ou par "qui" comme dans la traduction proposée par George, est suffisant. Est-ce qu'il ne serait pas possible, dans le contexte, de donner à "ut" sa nuance finale plutôt que consécutive (ce "qui" et ce participe voulant dire à peu près "de sorte que" + indicatif en français) en disant: "[...] De plus, cette Cité, qui ne doit sa paix qu'à la passivité de ses sujets, que l'on mène comme un troupeau afin qu'ils ne connaissent que la soumission, il serait plus juste de l'appeler désert plutôt que Cité"? Certes, l'interprétation du passage serait un peu plus "révolutionnaire" et, ne connaissant pas le texte, je ne sais pas si ce serait cohérent. Lexomaniaque (désolé, je n'ai pas compris comment intervenir sous son pseudo, on me dit que "ma demande n'a pas pu être traitée" quand j'essaie de le faire).Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2451894836055043532.post-82217720715754530882009-03-05T19:06:00.000+01:002009-03-05T19:06:00.000+01:00" Mais il est bon que la conscience porte de larg..." Mais il est bon que la conscience porte de larges plaies, elle n'en est que plus sensible aux morsures.<BR/><BR/>Il me semble d'ailleurs qu'on ne devrait lire que les livres qui vous mordent et vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? Pour qu'il nous rende heureux, comme tu l'écris ? Mon Dieu, nous serions tout aussi heureux si nous n'avions pas de livres, et des livres qui nous rendent heureux, nous pourrions à la rigueur en écrire nous-mêmes. "Anonymousnoreply@blogger.com