« The road of excess leads to the palace of wisdom »
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La Wehrmacht saxonne ne s'était jamais senti complètement à l'aise sous les latitudes de la Normandie. Question de climat sans doute...
RépondreSupprimerLes schleus évitent c’t’Avranches qu’est sous Halle
L'oncle Octave, toujours élégant, bronzé et pourvu des derniers mocassins à la mode, enchaînait les conquêtes sentimentales.
RépondreSupprimerHâlé – et chaussé easy – c’tave, y fond comme ça ?
Sur les chantiers navals de Gdansk, c'était la fin, pour Souad et Lech : leurs disputes se faisaient à chaque fois plus violentes. Souad ne savait plus si elle devait simplement lui intimer le silence ou carrément le fiche à la porte :
RépondreSupprimer"Lech, ouste ! exit ! Aphone, que sois !"
On déféra un jour devant le maharadjah Ranjît Singh un Sikh tellement empli de science qu'il en avait abjuré sa religion, mais le souverain le trouva complètement stupide :
RépondreSupprimer"Aux chiottes, c't ex-Sikh savant : quel sot, ah!"
Ce sybarite blasé regrettait amèrement d'être venu dans ce night-club minable :
RépondreSupprimer"Le show (sexe, hip-hop) : navrant. Quelle foire !"
Durant l'escalade, le père houspilla son fiston qui s'endormait au-dessus de lui sur la corde :
RépondreSupprimer"Hé, hausse, hé, fils ! T'avances, quelquefois ?"
À quelques kilomètres de son monastère, où Li Chao entretenait toute une famille de tigres, animaux hautement sacrés, les jeunes du coin, parlant tous un verlan décomplexé, se foutaient ouvertement de ce qu'ils jugeaient des tabous absurdes, dépassés, inutiles :
RépondreSupprimer" Li Chao et ses greti, c’te vain créssa ! "
Le Père supérieur était dégoûté du tas de fripes infâmes qu'il reçut (selon l'usage) après la mort d'un moinillon :
RépondreSupprimer"Défroque exige taffetas, quelque soie !…"
Un nouvel état des scores, Djorge ?
RépondreSupprimerLe rival de l'émir encourageait ses enfants à détourner le cours du pipe-line, ce qui pouvait rapporter un sacré paquet d'oseille (c'était avant l'euro) :
RépondreSupprimer"Hé, osez, fils ! Tas d' francs, c' gas-oil !…"
OK, cher Moine, je fais le compte.
RépondreSupprimerÇa va prendre un peu de temps : j'ai pas d'outil automatisé, je fais ça à la craie sur ma tablette…
Tiens, en attendant :
RépondreSupprimerLes forces de l'ordre braquaient leurs flingues et leurs lampes torche sur celui qu'ils croyaient être le proxénète bien connu Huggy-les-bons-tuyaux, le pote de Starsky et Hutch. Dans le doute, pour parer à toute éventualité, ils lui demandèrent de s'allonger au sol, suivant la procédure :
’llez ! En joue ! C'est Huggy ? c’est toi ? Avance… couche-toi !
Bien, ce décompte m'a fichu un sacré mal de crâne mais en comptant le dernier vous me devancez de cinq points, cher Moine : 105 à votre actif, 100 au mien.
RépondreSupprimer106, vous voulez dire ?
RépondreSupprimerJe ne supportais pas l’outrecuidance avec laquelle il prêtait à ce journaliste brésilien des propos que ce dernier n’avait jamais tenus. J’attendais avec impatience qu’il débarque enfin pour se justifier.
Lèse, ose ! et cite ! Ah ! viv’ment Casoy
Dès ses premiers pas comme contremaître dans les services de l'Équipement, Souad s'aperçut de l'incompétence de son équipe, qui avait répandu les gravillons au-dessus du bitume qui devait les recouvrir et les agglomérer.
RépondreSupprimerUne fois le tronçon ouvert à la circulation, on n'entendit plus que hurlements de pneus à travers le fracas de la bise violente :
"Les chaussées crissent au vent !", engueule Souad.
Ma jeune compagne bretonne pensait, en toute honnêteté, que la petite ville de Touraine où je résidais était voisine de Ker Soazig, sa patrie :
RépondreSupprimer" Loches, c’est qu’sis devant Ker Soaz’ ! "
S'avisant qu'il était du dernier cri d'avoir une progéniture, Lech demanda à sa maîtresse si elle était déjà mère :
RépondreSupprimer"Les gosses, c'est chic !
T'as un enfant, M'zelle Souad ?"
Ah, mais je m'aperçois à l'instant que trois de vos commentaires étaient passés en spams le 10 juin, cher Moine !
RépondreSupprimerDonc pour l'instant : 110 pour vous, 102 pour moi.
Cependant, les détenus s'amusaient de voir les matons uriner n'importe où dans la cour ventée :
"Les geôliers pissent au vent : quels zouaves !"
Ce qui fait 103.
Ayant délaissé le décevant Lech, Souad vantait à sa copine les mérites de sa nouvelle conquête :
RépondreSupprimer"Léger, osé, exquis… c't amant, quel choix !"
Lorsqu'on interrogeait Alice Debord sur la faculté qu'avait son mari de se lever de bon matin alors qu'il avait picolé plus qu'à son tour la veille, elle répondait, amusée mais affectueuse :
RépondreSupprimer"Lève-tôt ? C'est qu' Guiguitte a pioncé le soir !"
Joe Dalton ne se souvenait plus qui l'avait terrorisé ainsi au point de le rendre amnésique. Averell, qui avait vu toute la scène, vint se vanter :
RépondreSupprimer"Hé, Joe ! J'sais qui t'a flanqué les foies !"
Tony Gatlif auditionnait des enfants pour sa prochaine comédie musicale.
RépondreSupprimerSaisi d'admiration devant les vocalises de l'un des candidats, il demanda au tout jeune responsable du casting :
"Gadjo, c'est qui, c't enfant ? Quelle voix !"
Cela ne plaisait guère à Souad que ses compagnons de virée se moquent ainsi de son nouvel amant, Franck, affalé sur la banquette avec un mégot éteint aux lèvres :
RépondreSupprimer"Sèche au bec, sista, Franck est saoul, ahah !"
L’ex-binôme de Dieudonné avait beau se la donner tous les soirs sur un rythme endiablé, nous qui vivions juste au-dessous de chez lui, commencions à en avoir assez :
RépondreSupprimer" Élie, chou, s’excite ! Ah, c’funk rasoir ! "
Je comprenais ce que voulait dire Chris quand il insistait sur la déconfiture totale de tel torchon pseudo-féministe en matière de mutilations intimes rituelles :
RépondreSupprimerELLE y échoue : ça excise tout à fond, Chris, ouais…
L'entendre lui, un intellectuel de ce calibre, s'extasier devant un match de football comme le dernier des beaufs avides de donner des conseils de jeu à sa télévision, quelle misère... :
RépondreSupprimer" L’y est ! shootes-y, glisse ! Au fond ! Case ! Ouais !!! "
Dans leurs tenues traditionnelles tunisiennes, ces jeunes filles proprement délicieuses me tiraient des cris d'admiration juvénile :
RépondreSupprimerLes chaudes exquises, graves en Kessoua !
Cet éminent spécialiste de la littérature russe s'apprêtait à dresser un panégyrique de son auteur fétiche le soir même devant un parterre de féministes.
RépondreSupprimerAussi fut-il atterré lorsqu'un collègue prévenant vint l'avertir, juste avant l'heure de sa communication, qu'on venait de mettre au jour des manuscrits révélant sans conteste l'effarante misogynie de son idole :
— "Leskov, sexiste ?!
— À fond !
— Quelle poisse…"
Au moment de choisir sa future affectation, l'astronome Halley me demanda conseil. Je lui suggérai d'opter pour une ville de Colombie que j'adorais littéralement, au point de ne pas trouver les mots propres à la décrire fidèlement :
RépondreSupprimerHalley, chois’ ! Exige Tarfan, qu’est so… ah !
Comme alternative au Veau d'or, Moïse avait d'abord pensé faire adorer à son peuple quelques statuettes de pierre figurant des ablutions et disposées sur des braises, mais il s'interrogeait sur l'efficacité de ce stratagème :
RépondreSupprimer"Les chauds fétiches s' lavant, tsss… est-ce louable ?"
Étonnants personnages que ces "conseillers conjugaux" vous conseillant plutôt, bien souvent, de filer à l'anglaise dès que les choses se corsent, comme celui que je consultai hier et qui me suggéra tranquillement :
RépondreSupprimerL’ « adios » sec ! (sic)
T’femme encaissera…
Ce régiment de nazis slaves obèses avait commis l'erreur d'emprisonner d'honnêtes Bavarois tout ce qu'il y a de plus aryens :
RépondreSupprimerLes gros fascistes slaves ont quelques Souabes.
En effet, mais parlons plutôt de ce nouveau modèle de chaussures dites « érogènes », à mi-chemin entre la basket et la poupée gonflable, et censés vous soulager à tout moment. Vous y croyez, vous ? D’autant que des problèmes d’hygiène doivent rapidement se poser…
RépondreSupprimerLes shoes « sexe-pipe » ?
Nazes fentes (crasse !), ça…
Moqueuse, Souad rapporte que Lech, invité à un concert des Leningrad Cow-Boys, suffoqua littéralement de joie en constatant que s'y produisait incidemment son idole de la variétoche française :
RépondreSupprimer"Lech hoquetait : Distel (arf !) en guest-star !"
Cela me fait penser que lors d'une de nos récentes ballades archéologiques, un ami prétexta que c'est à cause du faible niveau culturel de la femme de Lech qu'il n'avait jamais visité certains lieux emblématiques, par ailleurs méprisés :
RépondreSupprimerLascaux s’visite ? c’tas ? d’vant qui : Souad ?
Lebovici cherchait toujours à faire plaisir à son ami Debord. Le sachant très soucieux de son hygiène, il eut l'idée de lui offrir une demi-douzaine de savonnettes diversement parfumées. Quel ne fut pas son plaisir de voir la joie de son ami, qui s'extasia :
RépondreSupprimer"Lebo, ces six savons, quel choix !"
Manu Chao et toute sa famille, poursuivis par le seigneur de guerre Vang pao lors d'une visite au Laos, durent regarder, lors d'une pause qu'ils s'accordaient, un film de Michael Mann où se trouvaient, soi-disant, expliqués les moyens de semer leur poursuivant :
RépondreSupprimerLes Chaos zieutent c’t « Heat », car Vang coursa.
Ce n'est une nouvelle pour personne que David Bowie s'est à peu près tout fait refaire. Tout de même, l'une de ses jeunes fans admises dans sa loge après un concert crut bon de remarquer, à la vue d'un organe impressionnant, visiblement d'importation :
RépondreSupprimer" Ho ! Ho ! Ziggy ! c’troublante queue qu’t’chouras ! "
À propos de cinéma, vous aurez remarqué, cher Moine, que le film dont l'affiche sert d'illustration au présent billet a été tourné en VistaVision, procédé d'écran large qui ne réussit jamais à supplanter le CinémaScope.
RépondreSupprimerOr justement, un ami marseillais qui en pinçait à fond pour ce procédé ingénieux m'en faisait encore récemment l'éloge :
"Les shows, c'est qu' Vista, fan ! Quelle joie !…"
En effet George, ces histoires un peu vintage concernant le cinéma sont bien intéressantes. Les films actuels nous donneraient plutôt la nausée, en général. À propos de nausée, rappelons ici qu’il convient pour traiter certaines d’entre elles, de ne jamais abuser d’un certain médicament bien connu :
RépondreSupprimerLes nausées d’c’type : dafalgan qu’ce soir !
Souad semblait épuisée — sans doute d'avoir tenu tant de discours à la populace — mais cela n'empêcha pas Hank de lui présenter son bouillant membre dès qu'elle entra :
RépondreSupprimer"Lèche c' chaud sexe, Miss !
T'as harangué ce soir ?"
Cheeta, qui voulait profiter du confort des parcs animaliers occidentaux, tentait de persuader l'homme-singe de s'y exiler, en arguant de la profusion d femelles qu'on y trouvait :
RépondreSupprimer"Les zoos, c'est qu' miches, Tarzan : quel choix !"
Voyant son amant stupéfait à l'apparition de la divinité hindoue, Souad s'empressa de le rassurer :
RépondreSupprimer"Lech, oh, c'est qu' Siva ! T'attendais quoi ?"
C'est au cours de l'écriture de La légende des siècles que Hugo en eut marre de composer des poèmes et décida de se remettre au roman :
RépondreSupprimer"Les Booz, exit ! Ah, qu' Fantine soit !"
Cette bandes de tarés alopéciques se stimule aux vêpres par des concours de pets :
RépondreSupprimerLes chauves s'excitent à venter le soir.
Horrible, ce que vous nous contez là, George. Presque aussi incroyable que de devoir, l'autre soir, expliquer à une pure bretonne dans un restaurant typique de Carnac que les crêpes s'agrémentent sans mal d'un peu de citron ! Et ça prétend se faire payer ça ? Du coup, sur les conseils de mon mari Charles-Henri, cette petite insolente d'employée n'a pas eu de pourliche. Et toc !
RépondreSupprimerLa Soizic : zeste !
T'attends que'que sous, ah ?
Mon ami persistait à n'écouter que de la musique baroque, Bach, etc. Pour l'amener à Wagner, je tentais de lui faire lire les livres qu'il fallait... et de se passer quelque temps de ses interprètes favoris :
RépondreSupprimerLis Shaw, c'est qu'ça excite !
Ou vends Caussé, ah !
Bien vu, Lilith !
RépondreSupprimerMais que vous prend-il de débarquer ainsi, au beau milieu de cette furie digne de l'Arioste :
C'est qu'l'ose, et vite, c't avenante, qu'est-ce ça ?
L'ignoble Lech avait flanqué une telle raclée à sa pauvre femme qu'il avait dû rester auprès d'elle toute une nuit, pour surveiller que ses blessures au ventre ne s'infectassent point :
RépondreSupprimerLa rouste exige qu'au flanc, 'l la soigne...
Il avait été impossible d'organiser en pleine classe de littérature un atelier pratique " main aux fesses " : les élèves s'étaient rebellés là contre, parfois armés de toutes sortes d'instruments contondants :
RépondreSupprimerL'exo sexiste affronte casseroles !
Pendant la seconde guerre mondiale, une foule de résistants marseillais s'étaient appropriés la langue de Goethe afin de mieux confondre l'ennemi, tout cela avec une désarçonnante facilité :
RépondreSupprimerL'"Ach so ! " déguise, té !
Enfantin qu'ça...
" Boulez m'a toujours fasciné et, pour ainsi dire, causé une espèce de traumatisme esthétique..."
RépondreSupprimerÀ ces mots, l'ami Hank branla du chef (d'orchestre, bien entendu) :
L'choc aux "Incises " ! Affreux, Hank...
- Soit !
Quand Debord effectuait son service militaire, il commença à travailler en cuisine où, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne faisait pas merveille !
RépondreSupprimerLa sauce à Guy ! C'trouffion qu'déçoit !
Lech tyrannisait les filles de son foyer, les forçant à cuisiner et cuisiner encore, sans fin, toutes sortes de légumes. Même ses amis mâles défendaient les malheureuses :
RépondreSupprimer- Les choux, c'est cuit ? tss...
- Arf ! 'A font que ça !
Souad comptait lancer sa nouvelle ligne de vêtements, inspirée à la fois par l'Orient mythique et le futurisme industriel. Elle découpait dans ce but de gigantesques masses de ferraille. On avait beau lui expliquer que les deux éléments ne correspondaient pas forcément, elle s'en fichait bien :
RépondreSupprimerLes seaux, scies-y ! Caftan, que de soie ?
Aïe, si vous vous y mettez à deux, je vais mourir sous vos feux croisés !
RépondreSupprimerD'ailleurs, la Mort était venue me chercher l'autre jour, mais elle m'a laissé un répit momentané après s'être avisée de la pertinence de mon avertissement sur le danger de son instrument — avec lequel elle risquait fort de se blesser les mains :
"Les faux, c'est qu' scies ! Ça t' fend quelques doigts !"
Comme l'intimité entre mes parents n'était visiblement pas des plus chaleureuses, mon cousin de passage mit en cause l'ardeur amoureuse de mon père.
RépondreSupprimerJe m'insurgeai aussitôt :
"L'est chaud, sexy ! C'est ta tante qu'est froide…"
Lorsque Lech m'apprit que sa maîtresse s'apprêtait à rompre avec mon ami Hank, je ne pus retenir ma colère :
RépondreSupprimer"Lâche ! Oser quitter c' brave Hank, elle, Souad ?!"
À ses débuts dans les vers holorimes, Alphonse Allais peinait à trouver l'inspiration. Son ami Jean Richepin lui conseilla aussitôt :
RépondreSupprimer"Lis Goudezki, c' savant qu'est le roi !"
Cette signature du dernier bouquin d'Onfray à la librairie Entropie était d'un ennui on ne peut plus mortel, mais je félicitai le traiteur sur la qualité de ses petits fours, qui fondaient littéralement dans la bouche :
RépondreSupprimer"Les goûts exquis ! Ça fond… Quel choix !"
La gamine commençait à sombrer au fond de la piscine mais le maître-nageur, occupé à draguer sa mère, n'avait rien vu.
RépondreSupprimerJe me précipitai :
"Hé, chef, hé ! C'tte p'tite, t'attends qu'elle s' noie ?"
Mon meilleur ami désespérait que sa fille s'ennuyât à mourir devant les films de Walt Disney : elle n'en pinçait que pour Tex Avery et Myazaki, ce genre de trucs casse-bonbons.
RépondreSupprimerNous ruminions ensemble quand tout à coup, pris d'une inspiration subite, je jaillis hors de mon fauteuil :
"LILO ET STITCH ! Attends qu'elle le voie…"
Jérôme Cahuzac, socialiste, n'y allait pas par quatre chemins. À un ami spinoziste, et professeur de philosophie, qui lui parlait de la "substance", M. Cahuzac répondit, froidement, avec un cynisme inimaginable :
RépondreSupprimerLa Causa sui, c'ta banque ! (et qu'ça !)
Au Nord de l'Angleterre se dresse la patrie des sports d'hiver et des animaux probablement les plus étonnants du monde :
RépondreSupprimerL'Écosse : ses skis, sa faune, quel souk, ah !
Certes, tuer à coups de flèches fait de vous un autre homme, renforce indéniablement votre puissance virile homicide. Mais quand on imagine ce pauvre petit faon soudain privé de sa mère, tout de même :
RépondreSupprimerL'Arc hausse (et que vise !)...
Au fond cruel, soit !
Cette fois, c'est Souad qui avait administré une raclée à Lech. Elle s'en vanta auprès de Hank, mais celui-ci lui reprocha d'avoir ainsi perturbé la paix de leur ménage à trois :
RépondreSupprimer— "L'ai rossé, c'type !
— T'as flanqué l'souk, là !"
Au téléphone, le fleuriste déconnait complètement en tentant de me décrire par comparaison le parfum et la texture de certaines fleurs :
RépondreSupprimer"Les roses, c'est qu' lys, lavande et soie !"
Je demandais à ma cuisinière de faire cuire ces minuscules crêpes dentelles dont je suis particulièrement friand :
RépondreSupprimer"Fais chauffer ces p'tites gavottes, Elsa !"
Ignorant que son client n'était autre qu'Albert Soboul, le chauffeur féru d'historiographie clamait que concernant la Révolution française, rien ne dépassait les ouvrages de l'ancien secrétaire de Maurras.
RépondreSupprimerSoboul, inquiet, songeait :
"L'est fou, ce taxi ! Gaxotte est le roi ??!"
L'avocate de ces cheffaillons accusés de harcèlement sexuel sur leurs subalternes s'indigna de ce que le juge des Prud'hommes chargeait à fond ses clients :
RépondreSupprimer"Les possessifs d 'ce taf ont quels droits ?"
Kenza, la bonne copine de Souad, que cette dernière était venue consulter après la nuit infâme où Lech et elle s'étaient, une fois de plus, sauvagement tapés dessus, la poussait à rompre définitivement. Souad, efflanquée à faire peur, était en outre bien plus timorée sur ces questions que sa généreuse amie :
RépondreSupprimer"Grosse ose, maigr'hésite !" avouant Kenza.
Joe coupa court à toutes ses rumeurs quant à un éventuel passage de Ret Marut par chez lui, lors de son dernier exil. Les gens, dit-il en substance, avaient été trop salement remués, dans le monde entier, par ce mystère :
RépondreSupprimerLes gloses, Thierry !
C'Traven qu'stressa...
Souad prétendait avoir trouvé dans la rue le manteau authentique que David Bowie avait reçu pour son treizième anniversaire. Lors d'une interview à Gdansk, sur les chantiers navals où le grand artiste était de passage, Lech n'hésita pas et lui posa directement la question :
RépondreSupprimerL'est faux, Ziggy, c'caban qu'a Souad ?
C'est en l'entendant percer les ténèbres, au son de sa locomotive antique, que les aiguilleurs pouvaient d'instinct, au dernier moment, orienter correctement ce convoi exclusivement nocturne :
RépondreSupprimerLes "Tchous !" aiguillent c'train (à wagons qu'soir).
Cet ami me racontait son récent séjour dans les Highlands en insistant sur les coutumes vestimentaires de ces contrées et sur le fait que leurs fiers habitants sont particulièrement velus :
RépondreSupprimer"L'Écosse, c'est kilts, tartans, et les poils !"
Le D. J. commençait à en avoir marre des conseils ou réclamations dont l'inondaient les danseurs, du genre :
RépondreSupprimer— "La pop, c'est kitsch "!
— "T'as lancé la soul ?"
Ayant achevé la lecture du manuscrit de Septentrion, l'éditeur ne put retenir un sifflement d'admiration :
RépondreSupprimer"L'est chaud, c't écrit ! C' Calaferte est le roi…"
On ignore souvent que Jésus avait convaincu ses disciples d'étudier le vieux bulgare. Jusqu'à son père, d'ailleurs, mais celui-ci ne se mettait à réciter la Torah dans cette langue qu'à la tombée de la nuit — ce qui permettait, incidemment, de savoir à peu près l'heure :
RépondreSupprimer"Même Joseph cite en slavon : c'est le soir."
Émergeant un instant de l'anesthésie durant mon opération de la cirrhose, quelle ne fut pas mon inquiétude d'entendre cette réflexion du chirurgien à l'interne alors qu'il examinait une excroissance infectée :
RépondreSupprimer"L'est chaud, ce kyste ! T'as pansé le foie ?"
Souad mouillait abondamment, mais pas du tout là où il eût fallu : elle épongeait ses larmes dans sa culotte froissée, tandis que Lech s'énervait de constater que ses caresses manuelles la laissait insensible :
RépondreSupprimer"Sèche, oh, ce slip ! C'est à la fente qu'est le doigt…"
Furieux que l'arrêt de l'usine fasse fondre ses profits, le patron ordonna à ses contremaîtres d'embaucher des enfants de lumpen pour remplacer les ouvriers en grève :
RépondreSupprimer« M' les faut, ces fils d'esclaves en quête de sous, ah ! »
Dans la famille Aubry, avant Martine, il y eut Cécile, de bien plus plaisante mémoire.
RépondreSupprimerMais la vie ne fut pas toujours rose pour elle, au point qu'il fallait de temps à autre se résoudre à se défaire de quelques bijoux.
Elle fut bien peinée lors de sa visite chez un joaillier pour faire expertiser une pierre précieuse qu'on lui avait offerte, quand son fils Mehdi lui expliqua :
"L'est faux, Cécile : ce diamantaire le voit…"
Peu après avoir acquis une résidence secondaire dans le riant village de V., je m'aperçus que d'inquiétants ectoplasmes s'échappaient de la cuvette des W.C. à la nuit tombée.
RépondreSupprimerL'expert en poltergeisteries fut catégorique :
"Les fosses septiques à V. : hantées le soir !"
Depuis le promontoire élevé que nous avions atteint avec mon ami éleveur, on apercevait sur la route au loin un convoi de voitures transportant des trucs flous que, trop myope, je ne parvenais pas à identifier.
RépondreSupprimerLorsque mon ami m'expliqua qu'il s'agissait des derniers nés qu'il envoyait à l'abattoir, je n'en crus pas mes oreilles :
"Tes veaux, ces p'tites taches en caisse, là ?!"
Lech était en affaire avec des anciens piliers de la scène oï ! néo-nazie de gdansk, reconvertis dans le commerce de tee-shirts. Il négociait sec auprès de ce joli petit monde afin d'obtenir des prix intéressants à la pièce :
RépondreSupprimerLech, aux ex-skins :
" À vingt keusses, ouais ! "
Ce nihiliste russe était décidément débile : il ne cessait ce buter des types à tort et à travers, sans se soucier aucunement de la liste que je lui avais soigneusement confiée.
RépondreSupprimerIl me fallut le sermonner :
"Netchaïev, cette liste… t'y penses, des fois ?"
Je regrettais amèrement d'avoir bousillé le tilt du flipper à force de le malmener dans tous les sens : toutes mes parties gratuites avaient sauté.
RépondreSupprimer"J' l'ai faussé, c' tilt, à flanquer l' souk, ah !
Coup de tonnerre dans le monde des cinéphiles et des bédéphiles : un article non signé des Cahiers du Cinéma prétendait que le créateur de Gaston Lagaffe n'aimait rien tant qu'à entendre causer des films du réalisateur de Max et les ferrailleurs !
RépondreSupprimerReconnaissant là la patte d'un critique de mes amis, je l'apostrophai sitôt que je le revis :
"Les Sautet s' citent à Franquin ? C'est toi !"
L'inventeur du moteur à piston rotatif proposa un jour à Hitler un nouveau concept de bitume, censé résister aux bombes des Alliés.
RépondreSupprimerNul ne savait alors qu'il était myope au point de ne pouvoir conduire et qu'il n'y entendait rien en matière de routes…
Au premier essai, tout péta et l'organisateur de la manœuvre pesta :
"Les chaussées splittent !… Ah, Wankel, fou ! ah…"
Quand j'aperçus l'interprète des "Liaisons dangereuses" entrer dans ce palace au bras débile de David Pujadas, je me ruai sur le petit employé présent dans le hall et le payai grassement pour qu'il avertisse aussitôt une certaine amie fort désireuse de se tenir informée des derniers potins :
RépondreSupprimerGlen Close et c'type ? Ah ! Fonce quérir Souad !
Au vu des petites crottes disséminées un peu partout dans ce grenier abandonné, le verdict fut immédiat : des rongeurs avaient envahi les lieux. Restaient à savoir lesquels (même si j'avais ma petite idée). D'où l'importance d'analyser correctement les excréments recueillis :
RépondreSupprimerLérots et s'ris, c'tas...
Font quel poids ?
L'intensité des problèmes d'énurésie tardive de Lech n'avait d'égale que la rapidité - et la rareté - avec laquelle vous accomplissiez vos tâches de miction quotidienne :
RépondreSupprimerLech s'pose et pisse : tssssssss...
Vous en queue, qu'ça !
Sitôt que l'ami Stéphane eut décidé son départ aventureux pour les terres lointaines, j'appelai l'agence de voyages de M. afin qu'elle organise tout :
RépondreSupprimer'l'ose, l'Eurasie, Stéphane ! Cale ça !
En réalité, ta fracture ne s'est pas résorbée. Ce sont de simples déplacements de particules osseuses qui t'auront induit en erreur, hélas ! Il va falloir tout déplâtrer... et recommencer :
RépondreSupprimerLes hausses d'esquille, c't'avance qu'à ça...
C'est parfois amusant, ce petit jeu des citations dont il faut deviner l'auteur. Ainsi, celle-ci : « Un beau désordre vaut mieux qu'une inerte ordonnance »…
RépondreSupprimer— Dostoïevski ?
— Savitzkaya !
Malgré ses étonnantes capacités de dilatation anale, Lech gémit un peu sous la poussée du poing énorme de Hank. Mais Souad, déchaînée, encourageait vivement ce dernier à y aller franco :
RépondreSupprimer"L'est chaud, ce fist…"
"À fond !", gueule Souad.
Gaston Lagaffe ne comprenait pas l'intérêt que prenait M'zelle Jeanne à discuter ainsi durant des heures avec Prunelle, qu'il estimait fort peu.
RépondreSupprimerLes voyant un jour attablés à une terrasse, visiblement tout au feu d'une conversation animée, il vint la trouver, mais elle, sur la défensive :
— "Je cause 'vec c' type !…
— M'enfin, quel zouave !"
J'ignore quels ingrédients entrent dans la composition de ce plat commercialisé dans les baraques à frites par une célèbre société américaine de cosmétiques, mais une chose est sûre : ça dessèche salement le gosier !
RépondreSupprimerLes saucisses-frites d'Avon, quelle soif !
Gloire à nos camarades qui, en Turquie, aujourd'hui même, défendent bien plus que le parc Gezi d'Istanbul, noyé sous les lacrymogènes...
RépondreSupprimerLes chauds d'Gezi, c't'un front qu'ils souhaitent !
Rien de ce qui touchait à la Pologne ne laissait Souad indifférente. Elle éprouvait notamment une vive admiration pour Skolimowski, surtout depuis qu'elle avait vu Travail au noir, même si l'équipe engagée pour ce tournage était essentiellement britannique. Rêveuse, elle chantait les louanges de ce cinéaste à son compagnon des chantiers navals de Gdansk :
RépondreSupprimer"Lech, oh, c' Jerzy ! (staff anglais, soit !)…"
C'est pour la même raison qu'elle conseillait à ses chéris certains ouvrages finiséculaires :
RépondreSupprimer"Lis, chou, c' Jarry : c't Ubu, quel roi !"
Les ventes des Marvel Comics ayant considérablement chuté, Stan Lee mit en place une enquête pour tenter de comprendre les raisons de cette désaffection des lecteurs.
RépondreSupprimerSelon les rapporteurs, c'était le personnage de La Chose, au sein des Fantastic Fours, qui heurtait trop le public, au point qu'il fallait le faire disparaître, voire se résoudre à carrément se débarrasser de la boîte.
Mais le créateur de génie eut une illumination : il inventa le personnage de Bruce Banner, ce qui fit remonter les ventes en flèche :
— "Lee… Chose : exit !
— Stan, vends !
— Qu'Hulk soit !"
Après les combats menés pour vider le parc d'Istanbul, le premier ministre turc n'en mène pas large malgré ses rodomontades :
RépondreSupprimerLes joutes d' Gezi : c't Erdogan fouette !
Apprenant à la dernière minute que José Bové allait se défiler lors de cette opération de fauchage de maïs OGM, René Riesel fit cette réflexion :
RépondreSupprimer"Le José s' trisse ? Bové, quel couard !"
Je me souviens de cette remarque amère mais pas complètement désespérée d'un athlète israélien à Munich en 1972 :
RépondreSupprimer"Les J.O., c'est triste ! (enfin, quelquefois…)"
Même salement enrhumé, le personnage joué par Mike Connors a tout de même beau jeu, lorsqu'on lui demande si le trajet est long entre les deux Amériques, de rappeler qu'il faut franchir tout Panama :
RépondreSupprimer"Les distances? Y'a l'isthme !", éternue Mannix.
Ah non, pardon, je m'égare !
Sans doute à cause d'une telle absorption d'alcool que mes chaussettes en sont imbibées au point de divaguer (ce qui peut laisser certains sceptiques)…
"Les chaussettes ivres ? Enfin, qu'est-ce là ?"
Bien que situés dans les steppes gelées de la Suède et qu'ils nous glacent les sangs, les romans de la nouvelle coqueluche des amateurs de polars, Henning M., sont tellement palpitants qu'on ne sait plus à quelle température les estimer :
RépondreSupprimer"Les chauds récits à Mankell : froids ?"
Après la raclée qu'ils lui avaient infligée à Stalingrad, les soldats de l'Armée Rouge riaient de cette Wehrmacht qui avait eu la trouille au point de filer de l'autre côté du continent, droit vers l'Atlantique :
RépondreSupprimer"Les chleus se trissent en France : quels foies !…"
Une scène a été coupée lors du montage du Vieil homme et l'enfant : celle où le gamin, un peu éberlué, demande au vieux comment il parvient à distiller et ingurgiter de l'alcool de foies de volailles.
RépondreSupprimerPlacide, le vieillard a cette réplique :
"Les gésiers s' tisent, enfant, quelquefois…"
Un jour quasi fatidique, j'ai failli abjurer mon pseudonyme, tellement j'en avis marre de ces conneries :
RépondreSupprimer« Le "George", exit ! "Vincent", qu'il soit ! »
Certains compositeurs dits "classiques" ont été les précurseurs de musiques bien plus contemporaines.
RépondreSupprimerOn sait que le Stockhausen a préfiguré Kraftwerk et toute la techno qui s'en est ensuivit, mais moins que
Le Chostakovitch a inventé la soul…
RépondreSupprimerL'équipe bien connue des sosies de Joséphine Baker se moquaient bien de rentrer directement à leur hôtel, situé rue de Paris à Montreuil. Pour l'heure, après leur show époustouflant, elles se rendaient à un after d'enfer dans un bar du 20ème :
Les Joséph' visent Avron, que ça !
RépondreSupprimerOn oublie souvent qu'un célèbre pro-situ portugais et Guy Debord avaient autrefois travaillé dans le même cabaret transformiste. Bien entendu, le second, s'étant retrouvé frappé d'Alzheimer, ne s'en souvenait pas immédiatement, confondant les lieux, les amis et les luttes, lors de leurs retrouvailles, par ailleurs chaleureuses :
- Ciao, zé !
- Guy : c'trav !
- En quel squat ?
Sur les chantiers navals de Gdansk, étant donné la crise qui sévit, hommes et femmes sont prêts à accepter n'importe quel boulot. Celui de sosie du plus connu des situationnistes ne passionne à dire vrai que Souad, qu'il obsède littéralement. Les autres s'en moquent un peu :
RépondreSupprimerLe sosie d'Guy ? C'taf hante que Souad...
Quoique séparés, Lech et Souad entretenaient à présent d'assez bons rapports. Par exemple, lorsque Souad, au volant de sa voiture, chercha sans succès durant près de trois heures le nouveau site d'enfouissement de déchets nucléaires installé place de la Nation à Paris, ce fut Lech qui lui indiqua finalement gentiment, au téléphone, la manière la plus simple de trouver l'endroit :
RépondreSupprimerLech, où c'qu'est c'site ? Devant l'Casto ? Ah !
Tout le monde sait, dans les milieux du cinéma, que c'est le marionnettiste Frank Oz qui animait Maïtre Yoda dans la première trilogie de La guerre des étoiles.
RépondreSupprimerCe qu'on sait moins, en revanche, c'est que c'est ce même marionnettiste — longtemps hôte de diverses lamasseries tibétaines — qui apprit à sa créature à développer certains dons :
L'Jedi lévite ? C'est à Frank qu'il le doit !
Mais Souad le savait, elle qui jadis avait été l'amante de Frank. Elle était même l'une des rares à connaître un détail de poids : le marionnettiste ne parvenait à exercer ce don qu'après une cuite sévère.
RépondreSupprimerLorsqu'elle le vit un jour, sur le petit écran, commencer une ascension, elle ne put s'empêcher de se frapper sur les cuisses de rire et de gueuler à son compagnon des chantiers navals de Gdansk :
"Lech, Oz lévite ! T'as l' Frank qu'est saoul, ah !"
La chancelière d'Allemagne est tellement répugnante qu'on manque de dégueuler rien qu'à l'évoquer :
RépondreSupprimer"Laide, chauve, sexiste… A. Merkel, pouah !"
Trois G. I.'s perdus dans un labyrinthe de jungle vietnamienne.
RépondreSupprimerLe premier est décidé à trouver une issue ; le deuxième, sceptique et pessimiste, demande si elle ne mènera pas vers un enfer pire encore ; et le troisième, indécis, s'en remet à ses compagnons d'infortune :
— Let's choose an exit !
— Have one hell ?
— So… what ?"
Malgré toutes mes prévenances, ma petite otage était furieuse au point de m'insulter en anglais, après que j'eus adressé une demande de rançon à Jo et Jocko. Mais cela n'entama en rien mon flegme ni ma sollicitude…
RépondreSupprimer— "Lait chaud, Zette ?
— Shit !
— T'as faim ? Quelque soif ?"
Les pratiques contre-nature de Franck répugnaient jusqu'à ses compagnons de débauche les plus éprouvés, ainsi ce malheureux Stéphane qui reprochait à Franck de ne même plus se soucier de savoir qui il besognait au juste, à telle heure avancée de la nuit :
RépondreSupprimerLech ou Ziggy, Steph : on carre ça !
L'attitude anticléricale de moult militants bretons nourrit abondamment le renouveau linguistique de la province :
RépondreSupprimerLouche aux églises, Diwan encaissa.
Allez savoir pourquoi, on a souvent proposé à un fameux compositeur russe d'adapter en opéra la vie du saint patron de la République tchèque, de la Pologne, des fabricants de bière, des prisonniers et des enfants de chœur, mais contrairement à Jean de Rotrou il refusait systématiquement :
RépondreSupprimerTchaïkovski : "C'est à Wenceslas !"